Cinq décennies après sa fermeture, le musée-mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) a été inauguré. Un lieu de mémoires “enfouies” qui entend résonner avec les migrants du XXIe siècle, là où échouèrent près de 60.000 Espagnols, juifs, tziganes et harkis.
L’historien Serge Klarsfeld l’a appelé le “Drancy du Sud” mais Rivesaltes n’était pas seulement un camp de déportation de juifs de France. “C’est un cas unique en Europe”, selon Agnès Sajaloli, directrice du mémorial. “C’est le plus grand camp d’internement de l’Europe de l’ouest, qui recouvre trois guerres: une guerre civile, une guerre coloniale, une guerre mondiale”.
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