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Emmanuel Macron très applaudi à Davos : "La France est de retour"

"France is back", "la France est de retour", a lancé mercredi en anglais le président français Emmanuel Macron sous les applaudissements des grands patrons et dirigeants politiques réunis à Davos, où il a aussi réclamé un "nouveau contrat mondial".

Gaël Vaillant
Emmanuel Macron a prononcé un long discours mercredi à Davos, où Donald Trump est aussi attendu jeudi.
Emmanuel Macron a prononcé un long discours mercredi à Davos, où Donald Trump est aussi attendu jeudi. © Reuters

Nicolas Sarkozy était venu au Forum économique mondial de Davos en 2010, trois ans après son élection. François Hollande avait lui aussi mis trois ans à s'y rendre, prononçant un discours en 2015 dans la très chic station de ski suisse. Emmanuel Macron n'a pas attendu autant de temps : neuf mois après son élection, il a harangué une assemblée de grands patrons et de dirigeants politiques. "France is back" ("la France est de retour"), a-t-il lancé en préambule d'un discours très applaudi. "Il était interdit d'échouer en France et interdit de réussir", a-t-il ensuite affirmé, lui qui veut encourager au contraire à "prendre des risques", et qui a longuement détaillé ses réformes en anglais.

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Macron défend un "nouveau contrat mondial"

C'est en français que le chef de l'Etat a poursuivi dans un second temps sa longue allocution, pour réclamer un "nouveau contrat mondial" face à une mondialisation "qui tire le monde vers le bas". Sans quoi, a-t-il averti, "les extrémismes gagneront dans 10 ou 15 ans dans tous les pays". Emmanuel Macron a par exemple appelé les multinationales, dont beaucoup ont envoyé leur état-major à Davos, à "renoncer à l'optimisation fiscale à tout crin".

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Les gouvernements devraient, eux, avoir des "stratégies fiscales coordonnées au niveau international", notamment pour taxer les géants du numérique "qui ne paient pas d'impôts", a ajouté le chef de l'Etat. S'il vient de baisser le taux d'imposition des sociétés, tout comme d'ailleurs le président américain Donald Trump, attendu jeudi à Davos, Emmanuel Macron n'en a pas moins appelé à cesser la "course au moins-disant" fiscal entre Etats. Le président français souhaite par exemple que les Etats-Unis et la Chine rejoignent une initiative d'harmonisation fiscale menée par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

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(Avec AFP)

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