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Que sait-on de Robert Bowers, le suspect de la fusillade dans la synagogue de Pittsburgh ?

Inconnu des forces de l’ordre, l’homme de 46 ans vociférait des insultes antisémites sur un réseau social proche de l’extrême droite américaine.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 octobre 2018 à 01h09, modifié le 28 octobre 2018 à 08h45

Temps de Lecture 2 min.

Photo de Robert Bowers sur son permis de conduire diffusée par les services de police américains,  samedi 27 octobre.

Identifié par les autorités locales, Robert Bowers, le suspect de la fusillade dans une synagogue de Pittsburgh, était inconnu des services de police avant de pénétrer, lourdement armé, dans ce lieu de culte samedi 27 octobre. Arrêté, il sera poursuivi, entre autres, pour crime antisémite et risque la peine de mort, selon le ministre américain de la justice, Jeff Sessions.

Le suspect « est dans un état stable avec de multiples blessures par armes à feu », a précisé le directeur de la sécurité publique de Pittsburgh, Wendell Hissrich, au cours d’un point presse tenu dans cette ville de l’est des Etats-Unis. « A ce stade, nous pensons que Bowers n’était pas connu des forces de l’ordre avant aujourd’hui », a complété l’agent du FBI chargé de l’enquête, Bob Jones.

Les autorités pensent que le résident de cette ville de Pennsylvanie était équipé d’un fusil d’assaut et d’au moins trois pistolets lorsqu’il a ouvert le feu sur les fidèles en ce samedi matin, jour de shabbat. Selon la chaîne CNN, qui cite un responsable, l’homme avait une licence pour détenir légalement des armes à feu et s’en était procuré au moins six depuis 1996.

Des propos antisémites sur le réseau Gab

Selon les médias locaux, il a crié : « Tous les Juifs doivent mourir » quand il s’est introduit dans la synagogue Tree of Life. Le suspect a également posté de virulents commentaires antisémites sur les réseaux sociaux selon SITE, un groupe d’experts qui surveille les organisations extrémistes. Adepte de Gab, réseau social connu pour être un refuge pour de nombreux internautes de la droite dure, Robert Bowers y avait posté peu avant d’ouvrir le feu dans la synagogue un message ciblant l’organisation juive de défense des réfugiés HIAS. Il a écrit : « HIAS aime amener des envahisseurs pour tuer les nôtres. Je ne peux pas rester assis et voir les miens se faire massacrer, j’y vais. »

« HIAS aime amener des envahisseurs pour tuer les nôtres. Je ne peux pas rester assis et voir les miens se faire massacrer, j’y vais », a écrit Robert Bowers sur le réseau social Gab, samedi 27 octobre.

D’après son compte sur Gab, l’homme ne semblait guère apprécier le président américain Donald Trump, le qualifiant de « mondialiste, pas de nationaliste », d’après le Pittsburgh Post-Gazette. « Les Juifs sont des enfants de Satan », indiquait sa biographie sur ce même réseau, son compte ayant été suspendu peu de temps après la fusillade.

Gab, site populaire parmi les suprémacistes blancs et les membres de l’alt-right, l’extrême droite américaine, a publié un communiqué expliquant qu’il condamnait « tous les actes de terrorisme et de violence », se disant « attristé » par ce qu’il s’est passé à Pittsburgh. « Nous sommes prêts et disposés à travailler avec les forces de l’ordre pour faire en sorte que justice soit faite. »

Le Monde avec AFP

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