Le parlement espagnol a reconduit, ce jeudi, le premier ministre Pedro Sánchez pour un nouveau mandat. Celui-ci s’est exprimé mercredi devant les députés, défendant la proposition de loi d’amnistie, fruit de l’accord avec les indépendantistes, qui divise le pays.
Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a été reconduit ce jeudi par le parlement pour un nouveau mandat. Le socialiste s’est exprimé mercredi devant les députés dans un contexte très tendu du fait de l’accord passé pour parvenir à rassembler une majorité avec les indépendantistes catalans. « Nous garantirons l’unité de l’Espagne par la voie du dialogue et du pardon », a-t-il alors assuré défendant la loi d’amnistie, contenu dans cet accord conclu avec les partis catalans en échange de leur soutien, avant que les responsables des autres formations politiques ne prennent à leur tour la parole.
Pedro Sanchez a gagné son pari ce jeudi mais les années à venir n’auront rien d’un long fleuve tranquille. D’abord, signe d’un pays divisé, sa formation le PSOE (Parti socialiste) en coalition avec Sumar, n’est arrivée qu’en deuxième position lors des élections de cet été, derrière l’alliance PP (Parti populaire) – Vox. Faute d’un nombre d’élus suffisant, cette dernière, emmenée par Alberto Feijoo, n’est cependant pas parvenue à constituer une majorité.
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