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Le transport maritime vélique à la fête sur The Transat CIC

J-4. Tous les skippers se sont retrouvés ce jeudi matin afin d’assister au traditionnel briefing. L’occasion de faire un premier point sur les conditions météo du départ et d’être rassuré : elles s’annoncent relativement clémentes, de quoi entamer la course en douceur. En parallèle, The Transat CIC a rassemblé plusieurs acteurs à la pointe en matière de transport vélique. Explications.


À retenir

  • Les conditions s’annoncent particulièrement malléables au départ avant le passage d’une première dépression mardi prochain

  • 150 m2 d’exposition sur le village sont dédiés à des acteurs du transport vélique qui contribuent à dynamiser le secteur


L’INFO DU JOUR. Vers des conditions clémentes pour le départ

Un départ ‘piano’ pour se mettre en jambe. Les skippers, qui étudient avec précision la météo des premiers jours de course, savent déjà que le top départ se déroulera dans des conditions plutôt clémentes. C’est ce qu’a confirmé ce jeudi Cyrille Duchesne de Météo Consult lors du briefing qui a réuni l’ensemble des skippers. Il évoque « une dépression centrée en mer du Nord avec un flux modéré d’Ouest un peu irrégulier ». En somme, la dépression observée ces derniers jours s’estompe, rendant les conditions plus malléables, au plus grand plaisir des skippers. Lors du briefing, la Direction de Course a également rappelé l’ensemble des prérogatives en matière de sécurité. 


© Alexis Courcoux


FOCUS SUR… Le transport maritime vélique valorisé sur le Village 

OC Sport Pen Duick et le CIC, Partenaire Titre de la course qui accompagne financièrement plusieurs initiatives prises en matière de décarbonation et associe un objectif sociétal fort à ses partenariats sportifs, ont souhaité mettre le transport maritime vélique à l’honneur sur le Village Départ de The Transat CIC. 

Un espace de 150 m2, mis en place en partenariat avec le CIC, Bretagne Développement Innovation (BDI), Wind Ship et Audélor est ainsi dédié à la thématique en plein cœur du Village Départ de la course. Le grand public peut y découvrir depuis mardi et jusqu’à dimanche une exposition composée d’une dizaine de panneaux, qui permet d’en apprendre plus sur le transport maritime et les raisons pour lesquelles il est important de le décarboner. Cette exposition présente également les solutions techniques existantes ou en phase de test, ainsi que des maquettes de voiliers-cargos. L’objectif : montrer que des bateaux utilisent déjà ce type de solutions et qu’elles fonctionnent. Un jeu sur tablette, qui permet d’effectuer le parcours de The Transat CIC avec un voilier-cargo, sensibilise quant à lui les enfants. 



© Alexis Courcoux


Le grand public a également l’opportunité de visiter gratuitement le SeaKite, amarré à Lorient La Base jusqu’à dimanche. Développé par Beyond the Sea, ce catamaran innovant utilise un système de traction par aile de kite afin de réduire jusqu’à 20% sa consommation de carburant par jour. 


Un départ symbolique dimanche

Afin d’offrir un maximum de visibilité aux solutions de transport maritime vélique, SeaKite, Wisamo Michelin et ACC Wing prendront symboliquement le départ de The Transat CIC sous voiles 25 minutes avant les concurrents pour « montrer que les bateaux qui utilisent des solutions techniques visant à décarboner le transport maritime existent et peuvent naviguer », indique Stéphane Bourrut Lacouture, Responsable RSE chez OC Sport Pen Duick.


© Alexis Courcoux


VIRTUAL REGATTA OFFSHORE. Prêt à prendre le départ ? 

A l’instar des 48 concurrents en lice sur The Transat CIC, des milliers d’eSkippers prendront le départ de la transatlantique entre Lorient et New-York le dimanche 28 avril à 13h30. Comme sur chaque épreuve organisée par OC Sport Pen Duick, Virtual Regatta, jeu officiel de la course, permettra aux joueurs de se mesurer virtuellement aux plus grands marins et à leurs pairs sur le même parcours et dans les mêmes conditions que les skippers en IMOCA, Class40 et catégorie Vintage (trimaran). Et comme sur chaque course, tous pourront équiper leurs bateaux pour l’optimiser tant sur le confort de jeu que sur ses performances. « Nous sommes ravis d’être le jeu officiel de The Transat CIC, de poursuivre notre partenariat avec OC Sport Pen Duick, et de pouvoir offrir l’opportunité à la communauté de Virtual Regatta de participer virtuellement à une aventure océanique mythique », se réjouit Tom Gauthier, directeur général de Virtual Regatta.


Inscrivez-vous à The Transat CIC sur Virtual Regatta ici.


© OC Sport Pen Duick


ILS ONT DIT 

Sébastien Marsset (FOUSSIER, IMOCA) : « Je suis hyper confiant et content. Le Village est sympa, notre journée partenaires d’hier l’a été aussi. La météo du départ s’annonce sympa. Ça va être une belle course. On a une situation météo un peu atypique avec cet anticyclone qui va être en plein milieu de l’Atlantique. Il va y avoir des opportunités et il va falloir être dessus niveau stratégie. Je suis là pour bosser la configuration de mon bateau en vue du Vendée Globe. Il est prêt. J’ai hâte d’aller naviguer. Je ne suis pas trop stressé au vu de la météo du départ et des premiers jours. On voit que ça va être cool, que l’on va pouvoir se mettre dans le bain dans des conditions acceptables. On va pouvoir offrir un beau spectacle à nos partenaires et au public. C’est super. J’ai déjà fait le parcours mais pas en course. J’en garde de très beaux souvenirs de navigation. Avec l’enchaînement des transitions assez rapides et le fait d’aller à contre-sens des phénomènes météo, ça va être assez intense. »


© Mathieu Rivrin


Nicolas Lunven (Holcim-PRB, IMOCA) : « Je suis content. Le bateau est plutôt prêt. Je pense que ça va être une course intéressante. La météo s’annonce intéressante, avec des conditions finalement pas trop mal pour partir. On avait peur il y a quelques jours que ça soit un peu musclé et compliqué mais ça a l’air de s’éclaircir dans le bon sens. Après, ça reste un parcours engagé sur l’Atlantique Nord avec un tracé très Nord plutôt face au vent et aux systèmes météo mais on ne se fera pas cueillir par 50 nœuds de vent. Ce sont des conditions que j’aime bien. Il va sans doute se passer beaucoup de choses, pas mal de transitions, de manœuvres, des changements donc je pense que l’on ne va pas s’ennuyer. J’ai hâte d’y être. »


Aurélien Ducroz (CROSSCALL, Class40) : « On va partir calmement, au près, dans 8-10 nœuds de vent. C’est toujours plus agréable d’avoir une mise en route cool. Après, il va y avoir très rapidement le premier front à passer mais c’est plutôt une chouette météo. C’est sûr qu’à trois jours du départ, c’est toujours plus décontractant. Sinon, le parcours ne va pas être simple. Il y a une grosse dorsale, ça risque d’être un peu compliqué stratégiquement, mais j’ai hâte d’aller découvrir cet Atlantique Nord. Je suis plutôt serein. J’y vais avec beaucoup d’envie, d’humilité aussi parce que ce parcours est nouveau pour moi, avec un scénario que je ne connais pas trop non plus et qu’on sait que ça peut être compliqué à certains moments. C’est ce qui m’éclate, découvrir de nouvelles choses. »


Amélie Grassi (La Boulangère Bio, Class40) : « Après une saison avec beaucoup de double, j’avais vraiment envie de goûter à nouveau au plaisir de la course en solitaire. Cette transatlantique reste dans l’imaginaire des sportifs et des marins pour son caractère mythique. Ce sera rude : contrairement aux transats classiques, il n’y aura pas une deuxième partie de course sympa dans du vent chaud et favorable ! On sait pertinemment qu’une belle bataille s’annonce jusqu’au bout. Il sera important de bien prendre soin du bateau et d’être vigilant en permanence. Le niveau de jeu est très élevé, il y a de super compétiteurs. J’aimerais terminer dans les cinq premiers, même si la concurrence est rude. C’est une régate dynamique et stimulante, ce ne sera pas facile de tirer son épingle du jeu. Mais j’y vais pour être performante ! »


Paul Meilhat (Biotherm, IMOCA) : « La météo s’est légèrement précisée et elle est plutôt clémente par rapport à ce qu’on a pu vivre au début du printemps. C’est toujours plus facile de partir dans des conditions médiums et on devrait accéder à la route Nord plus facilement. Ça restera une course rapide parce que c’est plus court qu’une Route du Rhum - Destination Guadeloupe par exemple et qu’on est souvent proche de la route directe, même en étant au près. Chacun mettra le curseur où il veut en matière de rythme. En termes de stratégie, ce sera plus ouvert que dans les alizés donc ce sera intéressant. Il faudra être précis dans les trajectoires et les choix de voile, ça s’annonce intense. Je redécouvre le solo, je n’ai fait que la Route du Rhum en six ans. J’ai envie de réapprendre à naviguer tout seul ! La bagarre va être géniale ! » 


Boris Herrmann (Malizia - Seaexplorer, IMOCA) : « Ce sera une course difficile, je pense que tout le monde va y aller à fond. C’est le bon moment pour connaître ses points faibles. La météo n’a pas l’air très mauvaise pour le départ. Ce qui m’inquiète le plus, c’est le fait que nos bateaux font 12 mètres de large, 14 mètres quand les foils sont sortis. Au départ, ça peut être problématique. De mon côté, je me sens bien. Je suis content d’être sur la ligne de départ, j’ai hâte de passer la première nuit à bord et de tout donner. J’aime bien ce parcours, il y aura beaucoup de transitions, de systèmes et d'opportunités. »


Axel Tréhin (Project Rescue Ocean, Class40) : « La tendance au départ, ce sera des conditions dépressionnaires avec des vents de régime d’ouest qui vont être quasiment dans l’axe du parcours à quelques nuances près. Ce sera justement ces nuances qu’il faudra exploiter pour se rapprocher le plus vite de l’arrivée. À moyen-terme, en milieu d’Atlantique, il y aura probablement une zone un peu plus anticyclonique qu’il va falloir traverser et un des enjeux, ce sera d’être bien placé. Il y a fort à parier qu’on soit tous groupés au moins en début de course parce que les bateaux ont des allures relativement similaires. Je suis un compétiteur, je pars avec l’idée de gagner la course. On est huit ou neuf à pouvoir avoir cette ambition-là. On sait que tout sera possible ! »



© Jean-Marie Liot

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