Yo ne sert plus seulement à envoyer des « Yo ». De nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées à l'application qui avait fait sensation au mois de juin, lui faisant perdre (un peu) le côté simplissime qui avait suscité beaucoup de railleries.
Ses fondateurs ont evoqué ces évolutions et leurs raisons :
« Le cœur de la fonctionallité de l'application et son interface enfantine n'ont pas changé. Nous travaillons dur pour garder cela instinctif, et nous prenons en considération beaucoup de facteurs avant d'y ajouter des complexités. »
Plusieurs nouvelles options ont ainsi été ajoutées à l'application :
C'est sans doute la nouveauté la plus ambitieuse. Le site américain spécialisé TechCrunch explique :
« Cela signifie que les utilisateurs souhaitant naviguer et trouver de nouveaux services de Yo auxquels s'abonner pourront le faire directement depuis l'application au lieu de le faire depuis des pages web ».
Concrètement, Yo recense des services qui se basent sur son service de notification : recevoir un coup de fil d'un simple Yo pour échapper à une réunion gênante, être averti d'un Yo lorsque qu'un compte Instagram publie une nouvelle photo ou en recevoir un lorsque son colis est arrivé. On peut d'ailleurs ajouter son service à partir du site de l'index.
- Profils d'utilisateurs
Il est désormais possible de créer de petits profils d'utilisateurs (photo, nom), alors que jusqu'ici les utilisateurs de l'application devaient se contenter de simples pseudos.
- Envoi de liens
Yo permet aussi d'envoyer des liens vers des sites Internet, ce qui pourrait être utile à des marques ou des médias comme nouveau moyen de communication ou d'alerte.
- Mot-clés
Au lieu d'un nom d'utilisateur, le détenteur de l'application peut créer un mot-clé, précédé d'un signe dièse. Tous les utilisateurs de l'application peuvent ensuite envoyer des Yo à un hashtag, tout le monde pouvant voir combien de Yo ce mot-clé a reçu. C'est un peu complexe, mais pourrait être utile pour les marques qui veulent encourager la discussion autour de leurs produits ou de leurs événements.
Cette évolution divise les observateurs, entre ceux qui pensent déjà que cette complexification de l'application lui fait perdre son âme et ceux qui estiment, à l'instar de l'éditorialiste du Wall Street Journal, tenir la preuve que Yo « pourrait devenir plus gros que Twitter ».
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