Publicité

Les VIP ont leurs propres réseaux sociaux

Des réseaux sociaux élitistes offrent à des membres triés sur le volet la possibilité d'échanger des expériences uniques et très sélect.

0203704252960_web.jpg
Des réseaux sociaux élitistes, comme "a small world" ci-dessus, offrent à leurs membres triés sur le volet la possibilité d'échanger des expériences uniques et très sélect.

Par Aurélie Abadie

Publié le 14 août 2014 à 16:42

L'entre-soi. Ne souhaitant pas se mêler au quidam, les nantis disposent de leurs propres réseaux sociaux. Sur "Best of All Worlds" et "A small world", n'entre pas qui veut. Contrairement à Facebook, qui revendique aujourd'hui plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde (26 millions en France), l'entrée sur ces réseaux est sélective et restreinte à un petit nombre d'"happy few". Une version numérique des salons privés en somme.

Ainsi, " Best of All Worlds", créé en 2012 par Erick Wachtmeister, ancien banquier chez Lehman Brothers et Rothschild, vise le 1 % au sommet de la pyramide numérique. Pour l'heure, le réseau qui s'adresse à des globe-trotters fortunés compte 36.000 membres.

Ci-dessous une interview du fondateur réalisée par Frenchweb.fr

Publicité

Pour faire partie du club, pas besoin de justifier sa fortune ou son statut social. Il faut être coopté. Le réseau octroie à chacun un nombre limité d'invitations à rejoindre la communauté. Après le semi-échec de sa première tentative - le réseau "A small world" lancé en 2004 - le Suédois, fils de diplomates, souhaite contrôler l'évolution de son réseau. A trop s'élargir, la communauté risque en effet de perdre le caractère élitiste qui fait son intérêt.

Repris par le producteur de cinéma Harvey Weinstein, "A small world" a fait de la publicité sa principale source de revenu. Le nombre d'utilisateurs se massifie alors, s'envolant à 850.000. Le réseau n'a alors plus grand chose en commun avec le projet de Wachtmeister....

Racheté en 2009 par Patrick Liotard-Vogt, l'héritier des fondateurs de Nestlé, alors âgé de 28 ans, le réseau ferme puis renaît de ses cendres en 2013. "A small world" ramène son nombre de membres à 250.000 et mise à nouveau sur la qualité plutôt que la quantité. Il prend alors les apparences d'un "club de voyage et d'art de vivre" , explique alors sa présidente au magazine Challenges, "où les gens ayant les mêmes aspirations peuvent partager leurs conseils et expériences de voyage."

La participation au réseau se fait désormais sur abonnement, à raison de 80 euros par an. Une carte de membre permet d'avoir accès à des réductions auprès de marques de mode internationales ou à des surclassements dans des hôtels cinq étoiles. Sur "A small world" comme sur "Best of All Worlds", le but est en effet de partager des expériences uniques. Les utilisateurs de "Best of All Worlds" échangent ainsi des invitations exclusives et des conseils avisés  : du meilleur restaurant de Paris ou de Rio au meilleur chirugien esthétique de New York, en passant par le meilleur décorateur de Kuala Lumpur. Une nouvelle aubaine pour les marques de luxe qui comptent bien bénéficier du bouche à oreille sur ces réseaux.

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

qfkr8v3-O.jpg

La baisse de la natalité est-elle vraiment un problème ?

Publicité