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Billet de blog 26 août 2014

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Question d'actualité : l'histoire de Shlomo le Kurde

À tous ceux qui s'interrogent sur les événements présents du Proche-Orient, je vous invite à lire le roman de Samir Naqqash (1938-2004), Shlomo le Kurde, traduit de l'arabe par Xavier Luffin. C'est en effet une magnifique épopée entre l’Orient et l’Europe, dans une époque et dans une région où Shlomo apparaît comme le nouveau Sindbad (Mille et Une Nuits) et où l’évocation du cosmopolitisme, de l’exil et de la guerre, reste d’une terrible actualité.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

À tous ceux qui s'interrogent sur les événements présents du Proche-Orient, je vous invite à lire le roman de Samir Naqqash (1938-2004), Shlomo le Kurde, traduit de l'arabe par Xavier Luffin. C'est en effet une magnifique épopée entre l’Orient et l’Europe, dans une époque et dans une région où Shlomo apparaît comme le nouveau Sindbad (Mille et Une Nuits) et où l’évocation du cosmopolitisme, de l’exil et de la guerre, reste d’une terrible actualité.

Lire cet immense roman oriental, c'est s'embarquer dans une vertigineuse traversée du xxe siècle au Proche-Orient, et bousculer nombre d'idées reçues. En effet Samir Naqqash (Bagdad 1938 - Petah Tikva 2004) est un écrivain juif né en Irak ; devenu Israélien, il a choisi d'écrire en arabe  c'est la première fois qu'il est traduit.

Naguib Mafhouz disait de lui qu’il était « l’un des plus grands auteurs à écrire en arabe aujourd’hui ».

Shlomo le Kurde, c'est l’histoire de Shlomo, balloté par l’Histoire entre le Kurdistan et Bagdad de 1914 à 1985, dans un monde riche et complexe, à la redécouverte d’un Orient où vivent ensemble musulmans, chrétiens et juifs, malgré les conflits communautaires – qui entrent en résonnance avec ce qui se passe aujourd’hui dans cette région.

C’est aussi l’exploration d’une langue dialectale née des communautés musulmane et hébraïque de Bagdad. Une langue qui éclaire les rapports de l’écrivain avec l’hébreu moderne, et pose ainsi la question du rapport entre la langue et l’identité. Comme Anton Shammas, Shimon Ballas ou Sayed Kashua, Samir Naqqash a en effet fait le choix d’une langue.

Voici quelques raisons pour lesquelles j'ai eu envie de partager avec vous cette découverte. Je vous souhaite une bonne lecture. 

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