Mais il comprend le sentiment qui règne en Europe : "On sent un malaise par rapport à ce conflit parce qu’il n’y a plus de bons et de mauvais. On voit vraiment la division des forces de l’opposition. On voit évidemment ce qui se passe de la part du gouvernement à Damas, etc. Il n’y a plus de bons et de mauvais. C’est vraiment une situation difficile à comprendre. "
Des coupons alimentaires pour survivre
La majorité des réfugiés préfère vivre en dehors des camps officiels dans l’espoir de retrouver une vie un peu plus normale. Ils bénéficient, comme les autres de l’aide du HCR sous forme notamment de coupons. Ils n’ont en revanche pas le droit de travailler. Ces familles louent des petits appartements, souvent à prix d’or, dans les villes proches de la frontière.
Des villes où la vie continue: dans quelques heures, Amina va accoucher de son deuxième bébé, un garçon. A la clinique pédiatrique ouverte par Médecins Sans Frontières, tous les soins sont gratuits. Heureusement parce que la famille d’Amina, réfugiée en Jordanie depuis un an, sombre petit à petit dans la misère.
Le loyer de 250 euros par mois est très cher pour une personne n’a pas le droit de travailler. Pour survivre il faut alors vendre des coupons de l’ONU et de l’alimentation. Parfois aussi, ils vendent les bijoux pour pouvoir payer le loyer.