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Les Etats-Unis enquêtent sur les liens entre Goldman Sachs et le régime de Kadhafi

Le gendarme boursier américain tente d'établir si la banque a cherché à s'attirer les faveurs du fonds souverain libyen sous le règle du dictateur.

Le Monde avec AFP

Publié le 19 septembre 2014 à 09h10, modifié le 19 septembre 2014 à 09h10

Temps de Lecture 1 min.

Dans son édition du vendredi 19 septembre, le Wall Street Journal rapporte que les autorités américaines enquêtent sur les moyens que la banque Goldman Sachs aurait utilisés pour s'attirer les faveurs du fonds souverain libyen sous le règne de Kadhafi.

Les investigations, menées par le gendarme boursier américain (SEC), portent principalement sur un stage que la banque avait décidé d'accorder en 2008 au frère de Mustafa Zarti, un ex-dignitaire du régime, qui était alors le chef adjoint du Fonds souverain libyen, assure le quotidien.

Cette décision avait été prise alors que Goldman Sachs était engagée dans des opérations avec le fonds libyen à hauteur de 1 milliard de dollars, mais à un moment où les relations entre les deux partenaires « commençaient à se détériorer », affirme le Wall Street Journal. La banque est en effet déjà poursuivie par le Fonds souverain qui la soupçonne de lui avoir fait perdre de l'argent en faisait de mauvais paris sur les devises.

UN STAGE QUI SE PROLONGE PENDANT UN AN

Les enquêteurs cherchent cette fois à savoir si le stage a été accordé en échange de contreparties, et pourquoi son bénéficiaire, Hatem Zarti, a été autorisé à rester dans la banque pendant un an, soit « bien après la fin de son stage », explique le journal qui dit s'appuyer sur une source proche du dossier. Interrogé par le quotidien, un porte-parole de la banque a démenti tout lien entre ce stage et le Fonds libyen.

Selon le Wall Street Journal, la SEC passe également au crible des voyages que des responsables des investissements libyens auraient effectués à Londres et au Maroc aux frais de Goldman Sach, car selon la législation américaine, les entreprises américaines ne sont pas autorisées à offrir de l'argent ou des objets de valeur à des responsables étrangers afin de décrocher des contrats.

Le Monde avec AFP

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