Un député UMP dénonce «des menaces» perpétrées par l'entourage de Sarkozy
LE SCAN POLITIQUE - Selon l'élu du nord Thierry Lazaro, des tentatives de pression portant sur les investitures auraient été proférées.
«Moi, je préfère un septuagénaire avisé à un sexagénaire revanchard», lance le député UMP Thierry Lazaro au journaliste de l'édition deLa Voix du Nord de ce mardi. Le moins que l'on puisse dire c'est que le député-maire UMP de Phalempin (Nord) n'est pas le plus fervent des «sarkophiles».
Sans surprise, la prestation de l'ancien président dimanche sur France 2 ne l'a pas convaincu: «Il s'est montré excellent communicant, mais sur le fond, qu'a-t-il dit? Pas un mot sur les déboires de l'UMP (...) Il nous dit qu'il a changé, qu'il va jouer collectif? C'est tellement gros qu'on n'y croit plus», assène-t-il dans les colonnes du quotidien. Contacté par Le Scan, il ajoute: «j'aurais pu marcher derrière un homme d'affaires, mais derrière un affairiste je ne peux pas. Allez expliquer à un citoyen qui gagne 1300 euros par mois que l'on peut en gagner plus de 100 000 en une seule conférence. Et il y en a marre de prendre des coups sur la tête à cause de gens qui vivent sur une autre planète».
Mais l'élu du Nord-Pas-de-Calais va plus loin et évoque des tentatives de pressions exercées alors que l'ancien président rencontrait des cadres UMP pour préparer sa campagne. «Sarkozy a invité de nombreux députés et sénateurs rue de Miromesnil. Dans l'anti-chambre, les seconds couteaux ont glissé à ceux qui n'étaient pas dans sa ligne: ‘Tu sais, c'est nous qui allons décider des investitures aux prochaines législatives'. Ça s'appelle de la menace !», s'agace le député.
Il confirme l'épisode auprès du Scan: «ce sont des méthodes bien connues, déjà en vigueur du temps du RPR. Il y en a marre, on a déjà donné. A un moment il faut s'arrêter (…) Le problème avec Sarkozy c'est que c'est un bulldozer, soit on est avec lui, soit on est contre (…) Il faut arrêter de cliver la société. Et à ce titre, moi, Sarkozy et Hollande je les mets dans le même panier».
Pour la présidence de l'UMP, Thierry Lazaro a déjà fait son choix: Bruno le Maire. «Il a dit lundi en cinq minutes sur TF1 bien plus que Sarkozy dimanche en 45 minutes sur France 2 », conclut l'élu. Lundi, une autre partisane de Bruno le Maire, la députée Laure de la Raudière, dénonçait «l'autorité» de Sarkozy. Interrogée sur le site de Paris Match, elle la jugeait construite sur «un régime de terreur».
Ogre Minski
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Les Répu descendent de l'UMP, rejeton du RPR; à quoi s'attendait il? la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre
Michel THILLOUX
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Nouis avons connu les luttes internes de la majorité actuelle commencées lors de la préparation des présidentielles.Malheureusement,l'électio du candidat choisi n'a pas fait cesser ces différences mais tout au contraire les a amplifiées avec une telle force que le pays est devenu difficilement gouvernable et que notre Président a devant lui un champ miné qui lui interdit tout changement de direction important dans la crainte d'une catastrophe.A nouveau la fièvre présidentielle s'est emparée du monde politique mais c'est avec stupeur que nous assistons aux manoeuvres pré-électorales de l'actuelle minorité identiques à celles que nous avons connues et qui nous ont amené là où nous sommes.Ce type de différences crée l'impossibilité de gouverner et conduit le pays dans l'inconnu,l'inertie et la rétrocession de nos valeurs.Nous ne connaissons pas encore les deux candidats de partis majoritaires qui se présenterons mais il faut que le vainqueur le fasse entouré d'un parti uni par un programme et majoritaire seul à l'Assemblée nationale.Nous ne voulons plus vivre suspendu aux état d'âme de micro-courants capables d'entraver tout projet de loi.Nous voulons des ministres et des parlementaires du parti majoritaire partageant la même volonté de sauver notre pays du gouffre dans lequel nous tombons et qui ne soient pas omnubilés par la politique mais dévoués au pays sans tenir compte des futurs résultats électoraux.Ceci est presque un rêve ou peut devenir une réalité!
nausee
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Je pense que c'est du grand n'importe quoi, ils veulent tous la notoriete de Sarko, a droite comme a gauche.