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Voici un sondage qui contredit le refrain qui scande que Nicolas Sarkozy aurait raté son retour. Selon l'institut Odoxa pour L'Express, France Inter et la presse quotidienne régionale, 65 % des sympathisants de droite soutiennent ou adhèrent à Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen arrive en deuxième position avec 53 %, coiffant Alain Juppé (52 %) et François Fillon - qui n'obtient que 42 %. Pour l'élection à la présidence de l'UMP, 73 % de ces sondés voteraient pour l'ancien chef de l'État, 26 % pour Le Maire et 1 % pour Hervé Mariton, le troisième candidat au fauteuil. Sur les 49 % de sondés auxquels l'identité du futur président de l'UMP n'est pas indifférente (c'est-à-dire un panel plus large), un peu plus de la moitié (55 %) ont répondu qu'ils souhaiteraient voir élu Nicolas Sarkozy, 36 % Bruno Le Maire et 7 % Hervé Mariton.
Odoxa teste également les intentions de voix pour la primaire que l'UMP veut organiser en 2016. Si l'on en croit les intentions de vote à la primaire UMP des Français déclarant qu'il est certain ou possible qu'ils y participent, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 42 % d'intention de vote devant Alain Juppé avec 30 %. François Fillon et Bruno Le Maire arrivent à égalité avec 8 %. Chez les sympathisants UMP, l'écart grandit : Sarkozy obtient 52 %, contre 29 % pour le maire de Bordeaux.
Cette enquête a été réalisée par Internet les 16 et 17 octobre auprès d'un échantillon de 1 003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
Certains (j'en faisais partie)ont cru à la "rupture"avec le chiraquisme mou (l'immobilisme et les réformettes retirées dès qu'il y avait un CGT-iste dans la rue). En fait Sarkozy a fait du Chirac : le nez sur les sondages il n'a fait aucune réforme de fond. Les journalistes nous ont beaucoup parlé de la "ligne-Buisson"mais celle-ci n'a été adoptée que dans quels discours "musclés". On attend toujours le fameux Kârcher qui allait "nettoyer"les banlieues.
Certains s'enthousiasment pour le retour du sauveur suprême, mais sans savoir quel serait son programme et s'il veut revenir par le centre ou par la droite. En fait ils lui donnent un chèque en blanc pour faire ce qu'il veut.
Pour avoir travaillé à la Direction de la Communication d'un grand groupe je peux vous assurer que le président de ce dernier n'avait pas vraiment le temps de s'intéresser aux prestataires choisis pour l'organisation de colloques ou conférences. Ce n'était d'ailleurs pas son job mais celui du directeur de la communication.
Alors, si l'on imagine l'emploi du temps démentiel d'un chef d'Etat devant mener de front la gestion d'un pays solidaire d'une Europe dans la tourmente et une campagne harassante, démarrée tardivement et menée de ce fait tambour battant...
Enfin un sondage qui représente ce que j'entends autour de moi, sympathisants et adhérents UMP sont majoritairement pour N. Sarkozy. Comme dit D. De Villepin entre le coeur (juppé) et la raison N. S, je choisis la raison