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Nigeria : Boko Haram s'empare de Chibok, ville des lycéennes enlevées

Un attentat à la voiture piégée a par ailleurs été perpétré dans une station-service de Kono, dans le nord du pays, faisant six morts, selon un premier bilan.

Le Monde avec AFP

Publié le 14 novembre 2014 à 16h48, modifié le 20 novembre 2014 à 21h13

Temps de Lecture 1 min.

Des membres de Boko Haram dans une vidéo envoyée aux médias le 9 novembre.

La ville de Chibok était devenue l'emblème de la barbarie du groupe islamiste Boko Haram au Nigeria, après l'enlèvement le 14 avril de 276 jeunes filles d'un lycée de l'agglomération. Plusieurs témoins ont affirmé, vendredi 14 novembre, que Chibok était tombé aux mains du groupe armé.

Ali Ndume, sénateur de la région, a confirmé que l'attaque de cette ville de l'Etat de Borno a eu lieu jeudi vers 16 heures. Selon lui, tous les pylônes de télécommunications ont été détruits et la population s'est enfuie dans la brousse.

La confusion qui règne dans le pays rend difficile toute vérification indépendante des informations, mais la prise de Chibok semble avoir eu lieu peu après la prise de Hong et de Gombi, deux villes de l'Etat voisin d'Adamawa, jeudi par Boko Haram.

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Par ailleurs, un attentat à la voiture piégée a eu lieu vendredi en fin d'après-midi dans une station-service de Kono, la plus grande ville du nord du Nigeria, faisant six morts, selon un premier bilan. Cette attaque-suicide présumée n'a pas encore été revendiquée, mais les violences islamistes sont nombreuses dans le nord-est du pays, fief historique de Boko Haram.

PRISE DE DEUX AUTRES VILLES DU NORD-EST

La prise de Chibok constituerait une victoire hautement symbolique pour le groupe armé qui multiplient les attaques. Le rapt des lycéennes dans cette ville avait provoqué une vague d'indignation à travers le monde. Les autorités nigérianes avaient affirmé en octobre avoir conclu un accord de cessez-le-feu avec Boko Haram, accord prévoyant la libération des otages de Chibok.

Mais le chef du groupe armé, Aboubakar Shekau, a démenti tout accord avec le gouvernement et a déclaré avoir mis à exécution sa menace de marier les otages. Selon lui, elles ont toutes été converties à l'islam.

Le gouvernement nigérian avait été vivement critiqué pour avoir mis plusieurs jours à réagir à l'enlèvement des lycéennes de Chibok et pour n'être jamais allé sur place exprimer son soutien aux familles des victimes. Plus largement, il est très critiqué pour n'avoir pas su mettre un terme à l'insurrection islamiste, qui a déjà fait dix mille morts en cinq ans.

Le Monde avec AFP

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