Contraception, pilule du lendemain, MST... Pour de nombreuses femmes, parler de sexualité avec le corps médical est une source récurrente d'embarras. Un simple coup d'oeil aux messages postés depuis ce mercredi matin sur le réseau social Twitter suffit pour prendre la mesure du problème. C'est une jeune femme, étudiante en pharmacie qui a lancé le mouvement sous le pseudonyme Ondeejeune:
Regroupés sous le hashtag (ou "mot-dièse" pour les défenseurs de la langue française) évocateur #PayeTonUtérus, ces témoignages en 134 caractères ont le mérite d'aller droit au but, quitte a utiliser un langage cru. Aussi cru que les propos prêtés aux médecins et aux pharmaciens.
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Car tout y passe: réflexions sexistes et parfois homophobes, gestes ou paroles déplacées, considérations discutables sur tel ou tel type de contraception et discours culpabilisant sur la maternité semblent être le quotidien de ces jeunes femmes, pour qui franchir la porte de leur gynécologue s'apparente parfois à un calvaire, et est souvent prétexte aux éclats de rire les plus désabusés. Le hashtag en question figurait ce mercredi parmi les cinq mots-clés les plus populaires de la twittosphère francophone. Morceaux choisis:
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