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Aux Etats-Unis, Jeb Bush s'engage dans la course à la Maison Blanche

Le frère cadet de George W. Bush est le premier républicain à faire part de son intérêt pour la présidentielle de 2016, qui s'annonce encombrée.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 décembre 2014 à 17h13, modifié le 16 décembre 2014 à 22h43

Temps de Lecture 2 min.

Jeb Bush, le 20 novembre à Washington.

Jeb Bush, frère cadet et fils de deux anciens présidents américains, a annoncé mardi 16 décembre la première étape de sa candidature à la présidentielle de 2016. Il est le premier républicain à se lancer officiellement dans la course à la Maison Blanche. « J'ai décidé d'explorer activement la possibilité d'être candidat à la présidence des Etats-Unis », a-t-il annoncé dans un message sur Facebook, ce qui correspond traditionnellement à la première étape d'une candidature pour des primaires.

« En janvier, je prévois aussi d'établir un “leadership PAC” pour m'aider à engager la conversation avec les citoyens à travers les Etats-Unis, pour discuter des défis les plus importants auxquels notre pays est confronté », écrit Jeb Bush. Un comité « leadership PAC » permet de lever des fonds et financer les déplacements d'un homme politique.

UN « RÉPUBLICAIN PRAGMATIQUE »

Jeb Bush est le frère cadet de l'ancien président George W. Bush (2001-2009) et le fils de George H. W. Bush (1989-1993). Il a été gouverneur de l'Etat de Floride (sud-est) de 1999 à 2007, et dirige actuellement une fondation de réforme du système éducatif. Dans ses discours, il se présente comme un républicain pragmatique, notamment sur le thème de l'immigration, où il s'oppose à l'aile dure du Parti républicain, hostile aux régularisations de sans-papiers.

Depuis des mois, il disait ouvertement réfléchir à se lancer dans la course aux primaires républicaine, qui commenceront au début de l'année 2016, en vue de la présidentielle de novembre 2016. Mais contrairement aux primaires démocrates, où Hillary Clinton est à ce stade favorite, le champ est grand ouvert du côté du camp républicain qui ne s'est pas trouvé de véritable chef de file. Cette situation favorise la multiplication des candidatures et les succès enregistrés il y a un peu plus d'un mois en ont encore rallongé la liste.

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25 PRÉTENDANTS RÉPUBLICAINS

Celle-ci compte pour l'instant, en dehors de Jeb Bush, Rand Paul, sénateur du Kentucky, Chris Christie, gouverneur du New Jersey, Marco Rubio, sénateur de Floride, Ted Cruz, sénateur du Texas, Rick Perry, gouverneur sortant du Texas, Bobby Jindal, gouverneur de Louisiane, Scott Walker, gouverneur du Wisconsin, Ben Carson, ancien neurochirurgien vedette et afro-américain, Rick Santorum, déjà candidat en 2012, Paul Ryan, candidat à la vice-présidence aux côtés de Mitt Romney la même année, et John Kasich, gouverneur de l'Ohio, pour ne parler que des noms qui reviennent avec le plus d'insistance. Le 1er décembre, le Washington Post évoquait un total de 24 prétendants. Aucun n'avait cependant fait acte de candidature jusqu'à présent.

En octobre, les personnes interrogées par un institut de sondage pour le même quotidien et la chaîne de télévision ABC plaçaient en tête des personnalités pour lesquelles elles pourraient voter M. Romney (21 %), même si ce dernier a plutôt écarté l'idée de se porter candidat une troisième fois (après 2008 et 2012). M. Bush arrivait en deuxième position (11 %). Aucun des autres noms évoqués ne recueillait plus de 10 % des avis.

Le Monde avec AFP

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