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GAMBIE

Gambie : des dizaines d'arrestations après le coup d'État raté

Après le coup d'État manqué en Gambie, le président Yahya Jammeh a accusé un mystérieux "groupe terroriste" soutenu par des "puissances" étrangères d'être responsable de l'attaque. Plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés.

Le président Jammeh était absent lorsque des soldats ont attaqué le palais présidentiel.
Le président Jammeh était absent lorsque des soldats ont attaqué le palais présidentiel. Issouf Sanogo, AFP
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Plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés en Gambie, après le coup d'État raté contre le président Yahya Jammeh à Banjul, a indiqué une source proche de la National Intelligence Agency (NIA).

L'identité de ces personnes, ainsi que la date de leur arrestation, n'est pas connue. Certaines d'entre elles étaient logées dans "quatre villas", à Banjul et dans ses environs, où devaient les rejoindre d'autres participants au putsch, toujours selon la même source, jointe dans la capitale gambienne depuis la Guinée-Bissau.

Des documents contenant notamment un plan de l'attaque ont également été découverts par les enquêteurs, qui ont aussi mis la main, au port de Banjul, sur un container avec "une grande quantité d'armes automatiques, très sophistiquées, et d'explosifs". Cet arsenal était caché dans "des ballots de friperie".

Le président Jammeh accuse des "puissances" étrangères

En parallèle de ces arrestations, le président Jammeh a accusé "des dissidents basés aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni" comme responsables de l’attaque menée contre le palais présidentiel dans la nuit de lundi à mardi. Il s’agit d’un "groupe de terroristes soutenus par des puissances que je ne voudrais pas nommer", a-t-il affirmé, lors d’un discours prononcé à la télévision nationale dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ce "n'est pas un coup d'État militaire comme on l'a appelé dans certains médias", a encore assuré le chef de l'État, arrivé au pouvoir il y a 20 ans à la faveur d’un putsch, et qui dirige depuis lors la Gambie d'une main de fer. Il n'y a eu "aucune participation d'éléments des Forces armées de Gambie" à cette attaque, elles "ont été vraiment loyales", a-t-il poursuivi.

L'attaque sur le palais avait été repoussée par les forces loyales au président Jammeh, alors que celui-ci était en déplacement hors du pays, en visite privée à Dubaï.

"Aucune force ne peut prendre cette place et personne ne peut déstabiliser ce pays", a martelé M. Jammeh qui avait fustigé mercredi, dans une première déclaration publique, les comploteurs visant "un changement de régime par la violence".

Rentré dans son pays quelques heures après les violences, le président avait fait peu après une apparition surprise dans les rues de Banjul, circulant dans un cortège avec escorte surarmé.

Avec AFP

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