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«Pour que la France reste la France», Vallini défend le Center Parcs

Le secrétaire d’État à la Réforme territoriale déplore des «réglementations trop lourdes» qui «permettent d’entraver des projets portés par des élus du suffrage universel».
par AFP
publié le 4 janvier 2015 à 10h21

Le secrétaire d'État à la Réforme territoriale André Vallini estime que le Center Parcs controversé de Roybon (Isère) doit être mené à terme «pour que la France reste la France», dans un entretien au Dauphiné Libéré de dimanche. L'ancien président (PS) du conseil général de l'Isère estime que le projet se fera car il «est attendu dans les Chambaran, l'un des territoires les plus défavorisés de notre département, où les 700 emplois, qui ne seront pas précaires, seront les bienvenus».

La suspension par le tribunal administratif d'un arrêté préfectoral autorisant le projet au titre de la loi sur l'eau n'est qu'«une étape dans un parcours très long», affirme-t-il. «Rendez-vous compte : c'est en 2007 que j'ai négocié l'implantation d'un Center Parcs en Isère, et sept ans plus tard, il n'est pas encore ouvert ! En France, des réglementations trop lourdes et des procédures trop longues permettent d'entraver des projets portés par des élus du suffrage universel», regrette le secrétaire d'État.

«Pour que la France reste la France, nous devons continuer à construire des aéroports, des barrages, des autoroutes, des lignes de TGV, des équipements de tourisme», estime-t-il, en référence à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, au barrage de Sivens ou au projet de TGV Lyon-Turin. Concernant le Center Parcs de Roybon, André Vallini assure être «en lien permanent» avec la ministre de l'Écologie Ségolène Royal «qui connaît bien les Center Parcs, puisque sa Région, Poitou-Charentes, participe financièrement à celui qui ouvrira au printemps prochain dans la Vienne».

«Elle a suggéré que l'on puisse revoir certains aspects du projet de Roybon et le PDG de Pierre & Vacances, Gérard Brémond, vient de déclarer qu'il y est prêt», affirme-t-il. Quant aux opposants zadistes qui bloquent les travaux de défrichement du site depuis début décembre, «ils doivent savoir que l'État prendra, le moment venu, les dispositions nécessaires pour faire cesser cette illégalité», prévient André Vallini.

Le projet de Center Parcs de Roybon prévoit la construction d’un millier de cottages autour d’une bulle aquatique tropicale au cœur de la forêt de Chambaran. Il pourra accueillir 5 628 personnes et doit permettre la création de 697 emplois, soit 468 postes «équivalent temps plein».

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