Dammartin-en-Goële : la décision minable d'Aldi

Les salariés de l'enseigne de grande distribution, évacués pendant l'assaut lancé contre les frères Kouachi, devront rattraper leurs heures.

Le Point.fr

Des salariés d'Aldi avaient été empêchés de travailler lors de l'assaut du GIGN et du Raid contre les frères Kouachi à Dammartin-en-Goële.
Des salariés d'Aldi avaient été empêchés de travailler lors de l'assaut du GIGN et du Raid contre les frères Kouachi à Dammartin-en-Goële. © Sipa

Temps de lecture : 1 min

"Nous sommes tous Charlie" n'aura pas duré longtemps... Vendredi 9 janvier, les employés d'Aldi Marché à Dammartin-en-Goële sont évacués vers 16 h 20 par mesure de sécurité. Le Raid et le GIGN s'apprêtent en effet à donner l'assaut contre une imprimerie où se sont réfugiés les frères Kouachi, auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo. Les employés ne peuvent donc pas effectuer complètement leurs sept heures quotidiennes de travail. D'autres salariés n'ont même pas pu gagner leur lieu de travail puisque les routes étaient barrées. En tout, une vingtaine de personnes ont été totalement ou partiellement empêchées de travailler.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

L'incident aurait pu s'arrêter là, si la direction d'Aldi n'avait pas contraint ses employés... à rattraper leur temps de travail ! Si aucune retenue sur salaire ne sera effectuée, la décision des dirigeants n'en scandalise pas moins les salariés, explique Le Parisien. Contactée par le quotidien, la direction de l'enseigne de distribution assume sa décision et insiste sur le fait qu'aucune "réduction de salaire n'est envisagée". Le geste a tout de même de quoi choquer.

Donc tu dois quitter ton poste à cause d'une menace terroriste mais le patron refuse de te payer cette journée #Aldi pic.twitter.com/PDKrYynFrv

- Sihame Assbague (@s_assbague) 20 Janvier 2015


Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (142)

  • BB29

    Son concurrent direct LIDL ne sont pas réputés pour le respect de leurs employés, il est d'ailleurs bizarre qu'ils aient les mains libres car rarement condamnés,
    mais pour en revenir à cette journée, lorsque des milliers de travailleurs restent bloqués dans les embouteillages causés par des grévistes, accidents ou intempéries, je pense que leurs patrons ne leur font pas cadeaux des heures perdues,
    bon là à circonstances exceptionnelles la décision aurait dû l'être surtout au vu du traumatisme que l'on subit toujours dans des circonstances pareilles

  • Alsatique

    On ne peut pas faire plus minable.

    Erreur de communication, erreur d'image.

    Je pense que les Dirigeants de ces buses, qui ont demandé la récupération des heures non ouvrées, sauront redresser ce coup foireux.

    Où est la rigueur allemande ?

  • marcopolis

    Ce sont des magasins qui ne doivent pas gagner des milliards une fois encore on se calme c'est à valls apôtre de charlie d'aller les réconforter et de leur expliquer que l'aparthaid ne permet pas tout valls devient l'homme du n'importe quoi çà en fait deux un scooter à deux roues désaxées