La grogne monte parmi les élites chinoises contre le renforcement des mesures de censure de l'accès à Internet, rapporte le New York Times. L'accès à Internet est largement contrôlé dans le pays, où des sites jugés contraires aux bonnes mœurs, incitant au terrorisme ou trop critiques sont bloqués à large échelle. Les recherches sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux sont également censurées.
Après avoir longtemps affirmé qu'il n'interférait pas dans l'utilisation des VPN, Pékin a reconnu mardi 27 janvier agir pour limiter leur usage. En début de semaine, les entreprises StrongVPN et Golden Frog ont affirmé avoir constaté que la Chine avait mis en place des mesures techniques élaborées pour perturber le fonctionnement de leurs services.
Ces blocages ont notamment provoqué la colère d'entrepreneurs et d'universitaires chinois, qui se plaignent de ne pouvoir accéder aux ressources du Web pour leur recherche et pour leurs cours. En Chine continentale, l'accès à YouTube ou à Google Scholar, la base de données de publications scientifiques de Google, est en effet filtré.
Des universitaires ont fait part de leur colère sur les réseaux sociaux chinois. Un texte écrit par un biologiste et expliquant à quel point son équipe perdait du temps à chercher des contournements aux blocages pour accéder à des publications scientifiques a été largement relayé sur Weibo, rapporte le New York Times.
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