La journée du jeudi 26 février a été particulièrement meurtrière au Nigeria. Les villes de Biu et de Jos ont été touchées par des attentats, qui ont fait une trentaine de mort au total.
A Biu, dans le nord-est du pays, une gare routière a été touchée par un attentat-suicide vers 16 heures, et un second kamikaze a été abattu avant qu'il actionne sa charge explosive. Selon un membre d'une milice d'autodéfense interrogé par l'Agence France-presse « au moins dix-huit personnes, dont trois femmes sont mortes (...) et plusieurs autres blessées ». Un bilan confirmé peu après par un habitant témoin de cet attentat.
LA MARQUE DE BOKO HARAM
Plus tard dans l'après-midi, deux explosions ont frappé une autre gare routière, cette fois dans la ville de Jos, au centre du Nigeria. Des témoins ont fait état de dix-sept morts.
Les islamistes de Boko Haram n'ont pas revendiqué ces attaques, mais le groupe armé a attaqué Biu et Jos à de multiples reprises, s'en prenant notamment à des gares routières, depuis le début de son insurrection, en 2009.
Mardi, c'est la gare routière de Kano, la plus grande ville du nord du Nigeria, qui a été visée par une attaque. Trente-quatre personnes y ont trouvé la mort dans l'explosion.
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