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Le débat sur la taxation des tampons et serviettes périodiques arrive en France

Le collectif féministe Georgette Sand demande que le taux de la TVA appliqué aux serviettes et tampons hygiéniques soit ramené à 5,5 %, comme pour les autres produits de première nécessité.

Le Monde.fr avec AFP

Publié le 27 février 2015 à 19h58, modifié le 28 février 2015 à 17h39

Temps de Lecture 1 min.

L'auteure jessica Valenti plaide pour la gratuité des protections hygiéniques pour les femmes.

Après le Royaume-Uni, c'est au tour de la France de s'emparer du débat sur le coût pour les femmes de leurs règles. Le collectif féministe Georgette Sand réclame, dans un communiqué, que le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliqué aux serviettes et tampons périodiques, qui s'élève à 20 % aujourd'hui, « passe à 5,5 % comme pour d'autres produits “de première nécessité”, tels que l'eau, les denrées alimentaires ou les préservatifs ».

Le collectif souligne que, pour les femmes, ces produits relèvent bien de la première nécessité : « Avoir ses règles, ce n'est pas optionnel. » En France, le collectif féministe a calculé que cette dépense représenterait quelque 1 500 euros dans la vie de chaque femme. Georgette Sand propose même que ces produits soient taxés à 2,1 % comme c'est le cas pour les médicaments remboursables par la Sécurité sociale.

Une pétition plaidant pour une TVA réduite à 5,5 %, lancée par Georgette Sand il y a quelques jours sur le site Change.org, a déjà recueilli plus de 5 000 signatures.

MOBILISATION AU ROYAUME-UNI

Cette campagne française rejoint une mobilisation sur le même thème outre-Manche, où serviettes et tampons sont taxés au même taux que « les produits non essentiels de luxe ». Selon un article publié en février dans The Independent, une femme qui touche le salaire minimal doit dans sa vie travailler trente-huit jours à temps plein pour couvrir cette dépense ! Une tribune publié en août dans le Guardian appelait même à la gratuité des produits d'hygiène féminine « pour que “cette période du mois” ne soit plus considérée comme une marque d'infamie ».

Lire dans Big Browser : Tampons et serviettes hygiéniques devraient-ils être gratuits ?

Georgette Sand avait déjà dénoncé en novembre 2014 l'existence d'une « taxe rose », une surtaxe appliquée aux biens de consommation destinés à un public féminin, établissant que pour un même produit ou service, comme des rasoirs ou le pressing, les femmes payent plus cher que les hommes. Le ministère de l'économie avait alors annoncé lancer une enquête, dont les résultats ne sont pas encore connus.

Lire aussi : Avec la "coupe menstruelle", l'hygiène féminine se met au vert

Le Monde.fr avec AFP

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