Le produit intérieur brut (PIB) des pays du groupe des 20, qui représente 85 % de l’économie mondiale, a progressé de + 0,9 % au quatrième trimestre 2014, comme au troisième, révèlent des statistiques de l’Organisation de coopération et du développement économiques (OCDE) publiées mercredi 11 mars. Sur l’ensemble de 2014, la croissance a atteint + 3,4 %, contre + 3,2 % en 2013.
Au sein des économies du G20, l’Inde affiche la croissance la plus forte tant au quatrième trimestre 2014 (+ 1,6 %, contre + 1,5 % à la Chine) que par rapport au quatrième trimestre 2013 (+ 7,5 %, contre + 7,3 % à son voisin chinois). New Delhi avait déjà détrôné Pékin au troisième trimestre 2014, mais cette tendance se confirme. Elle s’explique par un double mouvement : l’accélération économique de l’Inde et le ralentissement chinois, voulu par les autorités.
Réformes structurelles engagées
Le troisième pays en forme du moment est l’Indonésie. Sa croissance, stable au quatrième trimestre (+ 1,2 %), a atteint + 4,9 % en 2014. L’Inde et l’Indonésie, qui affichent des performances économiques solides au regard de l’ensemble du G20, ont engagé des réformes structurelles pour doper leur économie à la faveur d’élections qui ont porté au pouvoir, dans chacun de ces deux pays, de nouvelles équipes (Narendra Modi à New Delhi et Joko Widodo à Jakarta).
L’OCDE observe une accélération « significative » de la croissance trimestrielle en Allemagne (+ 0,7 %, après + 0,1 %) et en Afrique du Sud (+ 1 %, après + 0,5 %) et plus « légère » en Australie (+ 0,5 %) et au Mexique (+ 0,7 %). Elle fait état d’un ralentissement sensible aux Etats-Unis (+ 0,5 % au quatrième trimestre, après + 1,2 % au troisième) et en Corée (+ 0,4 %, après + 0,9 %) et plus léger au Canada (+ 0,6 %, après + 0,8 %), au Royaume-Uni (+ 0,5 %, après + 0,7 %) et en France (+ 0,1 %, après + 0,3 %).
L’Italie et le Japon sont sortis de récession au quatrième trimestre 2014, mais, en glissement annuel, la contraction de leur PIB a atteint respectivement – 0,5 % et – 0,7 %. Le Japon a donc affiché, en 2014, la plus forte récession des pays du G20. La progression des PIB de l’Union européenne et de la zone euro est restée modeste : + 1,3 % et + 0,9 % en glissement annuel.
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