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Japon

Japon: scandale sur les amortisseurs parasismiques falsifiés

L'affaire fait grand bruit au Japon. Un fabricant de structures parasismiques a reconnu que les données d'une partie de ses produits avaient été falsifiées. Plusieurs dizaines d'immeubles seraient concernés. Une enquête du ministère des Transports et de l'Aménagement du territoire est en cours pour déterminer l'amplitude de la fraude.

Une maison endommagée par le tremblement de terre de 2011, à Okuma, dans la préfecture de Fukushima.
Une maison endommagée par le tremblement de terre de 2011, à Okuma, dans la préfecture de Fukushima. REUTERS/Toru Hanai
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La société Toyo Tire, connue pour ses pneus, est aussi un fournisseur d'équipement parasismique. Il s'agit de gros amortisseurs en caoutchouc qui, installés sous les immeubles, permettent d'absorber les chocs des séismes. 

Depuis plus de 30 ans, les règles au Japon sont très strictes. Toutes les nouvelles constructions doivent disposer de dispositifs parasismiques. Les fabricants sont quant à eux tenus de respecter des normes de plus en plus sévères. Or les standards de plusieurs milliers d'absorbeurs fabriqués par Toyo Tire ont été truqués. 

55 constructions, dont des hôpitaux et des immeubles gouvernementaux dans 18 régions seraient concernés, mais le nombre de cas pourrait atteindre plus de 100, selon les aveux du fabricant. La falsification des données semble être le fait d'un seul salarié d'une filiale. 

Une enquête doit déterminer l'étendue des falsifications et les raisons de ces modifications frauduleuses dans les 26 filiales que compte le fabricant. Dès les premières révélations, Tepco, la compagnie qui gère les centrales nucléaires de Fukushima a tenu à rassurer : les complexes atomiques accidentés par le plus fort séisme de l'histoire du Japon en 2011 ne seraient pas équipés de ces amortisseurs incriminés.

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques. Il est frappé chaque année par plus de 20% des séismes les plus violents enregistrés sur Terre.

Fukushima, en mars 2013,
Fukushima, en mars 2013, REUTERS/Kyodo/Files

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