Les chefs d'Etat de la Ligue arabe réunis en sommet en Egypte se sont entendus dimanche 29 mars sur le principe de créer une force militaire conjointe, notamment pour combattre les « groupes terroristes ».
Les 21 chefs d'Etat et monarques présents ou représentés — sur les 22 membres que compte la Ligue (dont le président palestinien Mahmoud Abbas) — sont tombés d'accord sur une résolution présentée par l'Egypte. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, depuis plusieurs mois à la tête des leaders arabes, réclame la constitution d'une telle force conjointe. Le siège de la Syrie était vide.
Cette annonce intervient au moment où une coalition d'une dizaine de pays arabes emmenée par l'Arabie saoudite bombarde au Yémen, depuis jeudi, les positions de la milice chiite des houthistes, alliée à l'Iran, qui occupent une grande partie du pays et ont chassé les autorités élues. Cette opération militaire est considérée par les dirigeants arabes comme un « test » pour leur future force conjointe.
Au quatrième jour de cette opération militaire, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a affirmé dimanche que les raids continueraient « jusqu'à ce que la milice des Houthistes se retire et dépose les armes ».
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