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Le revers cinglant du PS aux élections départementales, dimanche, va donc coûter cher à la rue de Solférino : le parti perdra environ un million d'euros par an (ce que versent, en gros, les conseillers départementaux) et devra recaser des centaines de collaborateurs de cabinet employés jusqu'ici dans la soixantaine de départements socialistes. Mais il y a un troisième effet de la défaite, que les barons locaux ont déjà identifié : la perte de relais essentiels sur le terrain. "Les conseillers généraux, ce sont ce que j'appelle des régulateurs", explique Gwenegan Bui, député du Finistère.
Il y a d'abord le président du conseil général, régulateur en chef dans son département. Quand le patron départemental dit pour qui voter, en général, le militant suit. Ces consignes valent surtout pour les congrès du PS, dont le prochain aura lieu début juin à Poitiers. Au PS, on s'inquiète : la défaite d'une soixantaine de leaders départementaux, qui ont perdu leur siège et donc leur influence, risque de morceler les votes lors du congrès. Livrés à eux-mêmes, les militants ne voudront-ils pas se venger dans les urnes en donnant aux leaders de la gauche du parti, de Benoît Hamon à Jérôme Guedj, leurs voix - si ces derniers déposent bel et bien une motion ? Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire, a du souci à se faire pour rassembler largement sur son nom des militants éparpillés...
Les futurs candidats socialistes aux législatives s'inquiètent aussi. Le conseiller général, c'est souvent un poisson-pilote. Il connaît parfaitement son canton, ses habitants, leurs habitudes, et guide le candidat-député dans sa pêche aux voix. Le conseiller général influence aussi les militants de son coin lors des votes internes. Gwenegan Bui estime ainsi qu'un conseiller peut influencer jusqu'à une centaine de militants. Or, dans le Pas-de-Calais, le PS a perdu 16 conseillers généraux, soit une perte d'influence sur près de 2 000 militants. Au total, pour la France entière, le Parti socialiste compte entre 400 et 500 conseillers en moins depuis dimanche dernier. Jusqu'à 50 000 militants à la rose seraient donc devenus moins contrôlables. Soit, selon Solférino, à peu près un tiers des militants socialistes...
Pauvre Cambadélis ! Ça commence à sentir la fin pour lui aussi. Tout comme son parti. Le dernier parti socialo-communiste d'Europe ! Faut le faire...
Reste les troupes, et les syndicats. Là, ce sera plus difficile mais pas insurmontable. Ils avaient compris que pour avoir le fauteuil présidentiel, il fallait gagner, les mairies, les petites structures de terrain, qui elles élisent les sénateurs. Puis les régions, 21 sur 22 quand même !. (La gangrène est partie des pieds et commence à remonter à la tête !) Malgré cela, par bêtise crasse, ils ont fini par tout perdre !
@Majorons, bonjour, hé oui, on vous vend un candidat à la présidentielle comme la pub à la télé vous vend des yaourts. Ou des couche culottes. Cela s'appelle le matraquage publicitaire. (en ce moment c'est Juppé !)
Il va donc augmenter, vu que les jeunes qui cherchent du travail ne pourront plus prétendre postuler dans les conseils régionaux, généraux, etc. Pourquoi, il va falloir recaser ce beau monde cqfd, clientelisme...
Rien de nouveau sous l'équateur... Blanc bonnet... Bonnet blanc... : -(((