Coup de théâtre dans le Tarn-et-Garonne. Le patron du PRG et du département, Jean-Michel Baylet, renonce à briguer la présidence de l'assemblée départementale, ce jeudi matin. Comme l'indique ce journaliste du Monde, il anticipe ainsi une "défaite annoncée" lors du troisième tour des élections départementales.

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La majorité sortante de gauche était suspendue depuis dimanche à l'attitude d'un binôme qui se revendique "sans étiquette". La gauche a remporté 14 des 30 sièges, à égalité avec la droite, ce qui laissait le sort de la majorité départementale entre les mains d'un binôme, classé Divers gauche par le ministère de l'Intérieur, mais qui se revendique "sans étiquette".

Le duo formé par Christian Astruc et Marie-José Mauriège a battu au second tour un candidat du PRG, le parti de Jean-Michel Baylet, et la tête de file de la droite locale, Brigitte Barèges, revendique son soutien. "Il n'y aura pas de candidat de l'UMP. La présidence échoira à celui que nous considérons comme le mieux ou la mieux à même de porter le changement", avait ajouté la maire de Montauban sur France 3 Midi-Pyrénées. Ce jeudi, elle annonce son soutien à Christian Astruc.

Le département bascule à droite, c'est la fin d'un règne radical... Le Tarn-et-Garonne est présidé par la famille Baylet, et donc les radicaux de gauche, depuis 45 ans: le Conseil général est présidé par Jean-Michel Baylet depuis 1985 et avant lui, l'a été par sa mère Evelyne Baylet (à partir de 1970).




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