Le ras le bol d'un élu, victime d'insultes homophobes sur les réseaux sociaux

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Le ras le bol d'un élu, victime d'insultes homophobes sur les réseaux sociaux

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Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris
Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris
© MaxPPP/Christophe Petit Tesson

Depuis des mois Ian Brossat, adjoint (PC) à la maire de Paris en charge du logement, est la cible d'internautes anonymes qui l'insultent sur Twitter de manière particulièrement violente. L'élu a décidé de désormais porter plainte systématiquement.

L'élu, qui n'a jamais fait mystère de son homosexualité, avait été parfois la cible d'homophobes, mais le flot d'injures est devenu particulièrement intense depuis qu'il est devenu adjoint et donc plus exposé médiatiquement. C'est particulièrement sur le réseau Twitter qu'il est ciblé par des internautes anonymes qui l'injurient de manière extrèmement violente.

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Jusque là, Ian Brossat avait choisi de ne pas répondre aux injures considérant que le mépris, l'indifférence était la meilleure attitude, mais dit-il, "on a atteint un tel degré de haine, qu'une condamnation en justice est le seul moyen de stopper ce déferlement". Il a donc décidé de ne plus laisser passer et de porter plainte systématiquement. Pour se défendre, mais aussi pour montrer l'exemple à tous ceux qui sont victimes d'agressions ou d'insultes homophobes et qui n'osent pas se lancer dans des procédures.

Ian Brossat

L'élu va porter plainte lors de chaque agression sur Twitter

58 sec

Ian Porter plainte contre des comptes anonymes est une procédure complexe néanmoins, notamment parce qu'il faut un constat d'huissier à chaque fois et que ça n'aboutit pas toujours.

Anthony Bem avocat spécialiste du droit de l'internet.

Dans un cas sur trois, l'auteur n'est pas identifiable ou pas identifié

Anthony Bem avocat spécialiste du droit de l'internet

15 sec

Malgré tout, les condamnations existent et les tribunaux commencent à prononcer des peines de prison avec sursis pour injures à caractère homophobe.

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