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Le buzz des Etats-Unis : la révolte anti-Google traverse l’Atlantique

Plusieurs concurrents de Google demandent aux autorités américaines d’ouvrir une enquête sur les pratiques publicitaires d’Android.

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Plusieurs concurrents de Google demandent aux autorités américaines d’ouvrir une enquête sur les pratiques publicitaires d’Android

Par Les Echos

Publié le 17 avr. 2015 à 05:40

Des concurrents de Google exhortent les autorités américaines à enquêter sur des soupçons selon lesquels le géant de l’Internet utilise de manière déloyale son système Android pour capter de la publicité en ligne, selon l’agence Reuters. Un petit nombre de sociétés du secteur de la technologie se sont plaintes auprès du département de la Justice en accusant Google de pratiques contraires à la concurrence avec son système d’exploitation pour terminaux mobiles Android.

Ces discussions auraient eu lieu avant l’annonce mercredi par l’Union européenne de l’ouverture d’une enquête antitrust sur Android. Bruxelles a aussi formellement accusé Google mercredi d’avoir nui à ses concurrents en favorisant systématiquement son propre service de comparaison de prix dans les recherches sur Internet.

Le Texas s’est réapprovisionné en barbituriques

Le Texas, l’Etat américain qui exécute le plus, a mis à mort un meurtrier pour la sixième fois de l’année, après s’être réapprovisionné en produits d’injection létale, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires. Manuel Garza, 35 ans, a été exécuté par injection à Huntsville. Le prisonnier, au casier judiciaire chargé en larcins et cambriolages divers, avait 22 ans lorsqu’il a été condamné à mort pour le meurtre d’un policier, en février 2001, avec la propre arme de l’agent de police qui tentait de l’interpeller. Il s’agit de la 13e exécution de l’année aux Etats-Unis, la sixième au Texas (sud) mais la première dans cet Etat avec un nouveau stock de pentobarbital, le barbiturique qu’il utilise à dose létale pour exécuter ses condamnés à mort. Le Texas, responsable en moyenne de plus du tiers des exécutions du pays, a bien failli être contraint d’arrêter les injections létales, en raison d’un épuisement de ses stocks.

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Comme d’autres Etats américains, le Texas fait face à une pénurie d’anesthésiants en raison du refus des pharmacies de les fournir à cette fin. C’est donc un fabricant anonyme qui a accepté de l’approvisionner. « Le produit est du pentobarbital que nous avons acheté à un pharmacien qui a le droit de le préparer », a expliqué Jason Clark, porte-parole des prisons texanes, peu avant l’exécution. « Avec cet achat, nous pourrons procéder aux exécutions programmées pour avril », a-t-il ajouté, en précisant que deux exécutions étaient programmées ce mois-ci et trois autres ultérieurement. La question de l’approvisionnement en barbituriques est devenue un casse-tête pour les Etats qui pratiquent la peine de mort, au point que la Cour suprême se penchera sur la controverse fin avril, des Etats envisageant même d’abandonner la méthode d’exécution par injection au profit de la chaise électrique, le peloton d’exécution ou l’inhalation d’azote.

Le plus haut juge, simple juré

Attendu pour trancher bientôt des débats historiques, le président de la Cour suprême des Etats-Unis, la plus haute juridiction du pays, a bien failli être simple juré d’un tribunal de comté. John Roberts s’est rendu à la convocation d’un tribunal du Montgomery County, dans la banlieue de Washington, où il était appelé à figurer dans un jury populaire, a indiqué Kathy Arberg, porte-parole de la Cour suprême. Mais après avoir répondu à quelques questions, le plus haut juge du pays a été révoqué. La teneur du procès civil s’ouvrant devant ce tribunal du Maryland n’a pas été révélée.

Le juge Roberts, qui préside depuis dix ans la plus haute instance de la justice fédérale, a rendez-vous avec l’histoire fin avril, pour deux affaires cruciales sur le mariage gay et la méthode d’exécution par injection. En 2005, John Roberts, 60 ans, a été nommé à vie juge puis président de la haute Cour par le républicain George W. Bush. Son vote est toujours crucial dans cette instance qui compte huit autres juges, quatre progressistes et quatre conservateurs.

Avec AFP et Reuters

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