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Loi sur le renseignement : sur les réseaux sociaux, la consternation

Réunis autour du hashtag (mot-clé) #PJLrenseignement, les observateurs se lamentent à la fois des atteintes aux libertés, de l'imprécision des défenseurs du projet et du manque d'écho au sein de la société civile.

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Publié le 16 avril 2015 à 17h30, modifié le 16 avril 2015 à 17h33

Temps de Lecture 1 min.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes critiquent la loi sur le renseignement.

Les députés ont clos, jeudi 16 avril, l'examen du projet de loi sur le renseignement au terme de quatre jours de débats parfois tendus. Sur Twitter, les internautes, réunis autour du hashtag (mot clé) #PJLrenseignement, se lamentent à la fois des atteintes aux libertés, de l'imprécision des défenseurs du projet et du manque d'écho auprès de la société civile.

Parmi les nombreux griefs des opposants à la loi, essentiellement des partisans de l'Internet libre et de la neutralité du Net, la surveillance massive des métadonnées des internautes est celle qui inquiète le plus.

 

Les internautes hostiles au projet de loi critiquent notamment l'inadéquation entre la surveillance de masse mise en place par le système de collecte de données et la sophistication des stratagèmes déjà utilisés par les terroristes pour y échapper.

 

Pour désamorcer la fronde sur les réseaux sociaux, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a proposé de répondre aux questions des internautes sur Twitter, qui l'ont notamment interrogé sur les aspects techniques du dispositif.

 

Malgré cela, rares sont les messages favorables au projet. Et quand ils existent, c'est le cynisme qui y prédomine.

 

Bien qu'ils soient bruyants sur Twitter, les opposants sont toutefois loin d'être représentatifs d'une mobilisation générale. Ceux-ci ne se privent d'ailleurs pas d'épingler l'absentéisme des parlementaires. L'article sur la mise en place de « boîtes noires » au niveau des fournisseurs d'accès à Internet, permettant la collecte de données des citoyens a prioria été adopté dans la nuit de mercredi à jeudi par seulement trente députés. Un « gag démocratique », pour certains.

 

Problème : malgré leur très forte mobilisation sur Internet et les réseaux sociaux, les opposants à la loi peinent à trouver un écho auprès du grand public.

Las, les internautes opposés à la loi se résignent parfois avec une dose d'humour doux-amer, à l'image de ce détournement du logo « Je suis Charlie », ou encore de citations empruntées à Star Wars.

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