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Iran

L'Iran pourrait acheter plus de 400 avions de ligne en 10 ans

L'Iran se prépare à la levée des sanctions internationales et envisage d'acheter entre 400 et 500 avions de ligne au cours des dix prochaines années. Le régime de Téhéran est soumis à un embargo qui, pour le moment, l'empêche d'acheter des Boeing ou des Airbus neufs. Mais avec l'accord sur le nucléaire qui pourrait être conclu fin juin, les perspectives changent.

Iran Air, la compagnie aérienne iranienne possède des avions Boeing qui datent d'il y a plus de 35 ans ou des Airbus d'occasion
Iran Air, la compagnie aérienne iranienne possède des avions Boeing qui datent d'il y a plus de 35 ans ou des Airbus d'occasion AFP
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Avec notre correspondant à Téhéran,  Siavosh Ghazi

L'Iran est soumis à un embargo américain qui empêche les compagnies occidentales d'aviation, en particulier Boeing et Airbus, de lui vendre des avions de ligne neufs en raison de son programme nucléaire controversé. Téhéran espère que l'accord nucléaire qui devrait être signé d'ici fin juin permettra de lever les sanctions internationales, notamment pour acheter des avions de ligne.

Selon le chef de l'aviation civile, l'Iran possède actuellement 140 avions de ligne, ce qui est en deçà des normes internationales. « Nous aurons besoin de 400 à 500 avions dans les dix prochaines années », a déclaré le responsable iranien.

Depuis l'accord intérimaire de Genève conclu en novembre 2013 sur le programme nucléaire iranien, une partie des sanctions contre l'aviation civile du pays a été levée. Ainsi, la compagnie américaine Boeing et la société General Electric ont été autorisées à vendre des pièces détachées à l'Iran pour ses avions civils. Mais pas question pour l'instant de vendre des avions à l'Iran.

Téhéran possède des avions de lignes Boeing qui datent d'il y a plus de 35 ans ou des Airbus d'occasion qui ont été achetés à des pays tiers ces dernières années. Mais Téhéran voudrait acheter des avions de ligne neufs pour renouveler sa flotte aérienne. Le marché iranien est très prometteur. Mais il faudra encore que les sanctions économiques occidentales, en particulier américaines, soient levées.

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