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Madagascar

Madagascar relance le programme de surveillance de la peste

Le programme de surveillance de la peste a été relancé à Antananarivo, sous l’égide de l’Institut Pasteur. Arrêté en 2006 faute de financements, ce programme reprend cette année jusqu'au mois de septembre. Selon les derniers chiffres, au moins 71 personnes sont mortes de la peste, sur plus de 260 cas recensés à Madagascar lors de cette saison des pluies.

Vue de la bactérie <i>Yersinia pestis </i>avec un grossissement de 200 en fluorescence. Cette bactérie portée par les puces est responsable des différentes manifestations de la peste.
Vue de la bactérie <i>Yersinia pestis </i>avec un grossissement de 200 en fluorescence. Cette bactérie portée par les puces est responsable des différentes manifestations de la peste. © CDC/Larry Stauffer/Wikipédia
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La peste est habituellement transmise à l’homme par des piqûres de puces qui se sont infectées sur des rats porteurs de la bactérie. Elle est endémique sur la Grande île, réapparaissant presque chaque année depuis 1980. Cette saison n’est pas plus grave que la précédente. Mais ces trois dernières années, le nombre de cas a continuellement augmenté, faisant de Madagascar le pays le plus touché par cette maladie dans le monde.

Quinze agents du Bureau municipal d’hygiène et des volontaires de la Croix rouge malgache vont passer au crible les quartiers à risque d’Antananarivo ainsi que tous les marchés de la ville.

Les puces de rats, principaux vecteurs

Les rats de la capitale vont être capturés et testés pour savoir s’ils sont atteints par la bactérie pesteuse. En sachant combien de rats sont porteurs et dans quels quartiers ils évoluent, les services de santé devraient pouvoir évaluer le risque d’épidémie.

Les rats seront également peignés pour récupérer leurs puces, car ce sont elles qui passent la bactérie à l’homme. Les puces seront donc, elles aussi, testées pour vérifier qu’elles n’ont pas développé de résistance aux insecticides. Une manière de s’assurer que les moyens de lutte contre la transmission à l’homme sont toujours efficaces.

En effet, avec la forte densité de population, les ordures qui s’amoncèlent, la proximité avec les rats et la faiblesse des services de soins, le risque d’épidémie a augmenté. Pour la première fois depuis 2007, un cas de peste a d’ailleurs été recensé, en novembre dernier, dans un quartier pauvre de la capitale.
 

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