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En février dernier, la jeune femme avait donné une interview au magazine de l'État islamique, Dâr Al-Islam. Sans que l'on sache vraiment s'il s'agissait bien d'elle. La compagne d'Amedy Coulibaly se réjouissait alors d'avoir rejoint la Syrie, "terre du califat", et se disait contente de pouvoir "vivre sur une terre régie par la loi d'Allah". Surtout, elle confirmait l'allégeance de son époux - ils s'étaient mariés religieusement - à l'État islamique. Ce qu'Amedy Coulibaly avait déjà affirmé dans une vidéo diffusée sur le Net après le 7 janvier.
Selon RTL, Hayat Boumeddiene a contacté à plusieurs reprises sa famille, depuis son départ pour la Syrie cinq jours avant l'attentat contre Charlie Hebdo. Un proche de la famille a ainsi raconté ces conversations à la radio. "Elle explique qu'elle a bien rejoint le territoire de l'État islamique, sans toutefois révéler sa position exacte, soit en Syrie, soit dans le nord de l'Irak. Elle justifie son choix, auprès de sa famille, et détaille certaines règles à respecter. Elle affirme, par exemple, qu'elle a dû obtenir une permission pour appeler en France", selon RTL.
Hayat Boumeddiene dit passer son quotidien à apprendre l'arabe, lire le Coran, fréquenter des femmes et passer du temps chez elle. Elle dit tout ignorer des attentats de Paris et assure qu'Amedy Coulibaly ne lui avait pas parlé de ses funestes projets. Lui disant simplement de partir en Syrie, qu'il la rejoindrait bientôt.
Ça veut dire qu'elle prépare son retour ?
Mais heureusement elle est chez elle la bas et ce n'est que mieux !... J'aimerais savoir si les prestations sociales qu'elle devait certainement percevoir, continuent à être versées sur son compte... Parce que la République généreuse ne stigmatisant pas ses enfants est capable de le faire !...
Le mal est fait, des personnes innocentes sont mortes et cette femme se terre soit en Irak, soit en Syrie. Qu'elle reste là-bas et qu'elle ne remette jamais plus les pieds en France. Le lourd et horrible souvenir que laisse son mari dans ce pays ne donne aucune envie de l'accueillir sur le sol français, surtout qu'elle ne s'est pas gênée de s'enfuir avec hâte au moment des faits et de quitter le pays, mettant ainsi en doute son innocence.