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Même Gérard Larcher s'y met ! Après Hervé Gaymard dénonçant un "vocable trop générique", Édouard Philippe mettant en garde contre un nom "vecteur de clivages", c'est le président du Sénat qui réclame un vote des militants sur le nom du futur parti sarkozyste. "À partir du moment où l'on veut entrer dans une plus grande démocratisation, [...] eh bien, je crois que le vote est utile", a-t-il martelé sur France 3 dimanche dernier.
Depuis que l'appellation "Les Républicains" a été jetée en pâture à la presse, les adversaires de Nicolas Sarkozy font mine de s'émouvoir tantôt de l'usage et du sens du nom - "Nous sommes DES Républicains, pas les Républicains", a grincé Gilles Boyer, conseiller politique d'Alain Juppé, sur son terrain de jeu favori Twitter -, tantôt sur l'absence de consultatio...
Ils ont gardé le nom de républicains depuis 1854 ! !
La droite change ses noms tous les quinze jours !
Sans le Point, beaucoup ignoreraient l'existence de ce Monsieur Boyer. Un futur premier ministre, en tout cas on peut le souhaiter vu son niveau.
Ne nous formalisons pas outre mesure sur le sens que pourrait avoir le nouveau nom de l'UMP par rapport à ce qui se fait ailleurs dans des pays pas très républicains, et même, plus ou moins totalitaires. Dans le genre, l'Allemagne de l'Est était bien appelée la " République démocratique allemande " (RDA), et pourtant, elle n'avait pas grand-chose de démocratique.
L'appellation d'un parti est secondaire ; le principal est ce que l'on en fait.