OISE Des actions contre les 3 000 porcs
Et de préciser : « Nous ne sommes pas contre l’éleveur à titre personnel et ne voulons pas l’empêcher de travailler, mais au minimum, il faut étudier les impacts pour l’environnement et les voisins proches. »
Il attaque néanmoins : « Il est associé à la société bretonne Cooperl et cette dernière a des façons de faire qui semblent douteuses et pour lesquelles elle est poursuivie. Mais nous nous en tenons aux éléments du dossier, dont nous disposons. »
Daniel Pilc développe : « Dans un premier temps, nous avons fait ce que l’on appelle une demande de remise gracieuse. Cela permet de bloquer un temps la procédure, car le permis de construire a été accordé, avant l’enquête publique. Par ailleurs, nous avons fait relire par des spécialistes les conclusions du commissaire enquêteur et nous avons repéré des manques et des anomalies. C’est pour cette raison que nous sommes en cours de rédaction d’un contre-argumentaire, qui va apporter des précisions et proposer des solutions alternatives. »
Le document va être transmis au préfet et à tous les décideurs. En parallèle, l’association a mis en ligne une pétition contre le projet, qui a déjà recueilli 4 000 signatures.
Le projet doit être soumis en juin ou septembre prochain au Conseil de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST).