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Trois mois après le "SwissLeaks", Gad Elmaleh est sorti du silence. Vendredi sur le plateau de C à Vous, l'humoriste a eu des mots très durs pour condamner la démarche du Monde, qui en février dernier avait dévoilé une liste de clients de HSBC Suisse ayant, selon le quotidien, bénéficié des services de cette banque pour frauder le fisc français. Une liste sur laquelle il figurait, aux côtés d'industriels ou personnalités politiques français et étrangers.
"C'est grave. En gros, on met fraude fiscale, et en réalité dans l'article, on explique qu'il a régularisé, que c'était 80 000 euros... Il y a eu un truc un peu malhonnête, un peu malsain, un peu pervers pour faire parler de l'article", a-t-il assené. Selon Le Monde, l'acteur disposait en effet chez HSBC d'un compte faiblement approvisionné à Genève, avec un peu plus de 80 000 euros entre 2006 et 2007. L'article précisait que la situation avait été régularisée.
"Ma mère n'a pas dormi pendant deux semaines"
Évoquant les ravages de cet article sur sa vie personnelle et ses proches - "Ma mère n'a pas dormi pendant deux semaines" -, le chouchou des Français s'en est pris personnellement aux deux journalistes du "SwissLeaks", Gérard Davet et Fabrice Lhomme du Monde : "On a utilisé la technique France Dimanche des années 1970. Deux-trois losers, un journal qui se vend moins, un gros titre avec deux-trois visages pour parler de fraude fiscale."
Avant d'enfoncer le clou : "J'aurais pu attaquer en diffamation, mais ça aurait été leur offrir une seconde séquence de médiatisation de l'événement. Grâce à moi, ils ont vendu pas mal de journaux cette semaine-là. Ça suffit. Pipo et Mario, qu'ils me laissent tranquille", a-t-il conclu.
Il y en a deux qui aurons intérêt a changer d'air en 2017. Il n'y aura plus de protection policière.
Adepte du dicton (modifié) "toute faute avouée N'est QU'à demi pardonnée", il semble oublier que Mr Gad Elmaleh a déjà dû payer des pénalités au fisc pour régulariser sa situation. Selon le principe que l'on ne revient pas sur une faute déjà jugée et condamnée, l'humoriste subit actuellement une double peine pour la même "infraction".
De plus, dans le cas particulier d'un homme publique, la deuxième peine, imposée par des journalistes qui abusent de leur pouvoir, est particulièrement disproportionnée avec la "faute" initiale. Ceci explique que la plupart des commentaires fustigent le comportement des journalistes plus que celui de l'humoriste : une réaction saine.
Rejoint la délation du Canard et de Mediapart... Pathétique !
Qu'en penserait le grand journaliste Viansson Ponté... ?