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Visite au sommet du One World Trade Center - En avant-première

L'observatoire du One World Trade Center offre une vue inédite sur Manhattan.
L'observatoire du One World Trade Center offre une vue inédite sur Manhattan. © Olivier O'Mahony
Par Olivier O'Mahony, à New York , Mis à jour le

Situé au 100e, 101e et 102e étages de la tour One World Trade Center, à New York, le «One World Observatory» ouvrira ses portes le 29 mai. Visite guidée, en avant-première.

Pour monter sur le toit de New York , il faut commencer par… descendre un escalator. Direction la cave, ou presque : on entre dans un long couloir tout en virages, relativement étroit, aux murs recouverts de (fausses) roches apparentes. «L’idée est de montrer que la tour est ancrée dans les entrailles de Manhattan», nous explique le guide. Et de rassurer, aussi, sur sa solidité : la construction a necessité près de 1,3 million de mètres cubes de béton et 45 000 tonnes d’acier, record mondial pour un édifice de cette taille.

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Puis on arrive devant un panneau d’écrans plats, où défilent les témoignages des hommes et des femmes ayant participé à l’aventure de la tour. Chacun a une histoire poignante à raconter, comme Thomas Mehalick, un chef d’équipe. Son père était sur le chantier des Twin Towers du World Trade Center dans les années 1970. Pour lui, participer à la construction de la nouvelle tour, «c’était un devoir», explique-t-il. Quand il a soudé la dernière poutre, il a envoyé une lettre à son père pour lui dire : «Dad, c’est pour toi.»

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Le visiteur est mis dans l’ambiance : on rend hommage au traumatisme humain du 11-septembre , mais on se projette vers l’avenir. C’est à dire à 541 mètres au dessus de la terre (1776 pieds en unité de mesure américaine, référence à la déclaration d’indépendance des Etats-Unis), taille de la tour en prenant en compte de l’antenne qui la domine. Le One World Trade Center est l’édifice le plus haut de l’hémisphère ouest. 

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L'Hudson et Manhattan, vus depuis le sommet du One World Trade Center.
L'Hudson et Manhattan, vus depuis le sommet du One World Trade Center. © Olivier O'Mahony

La montée vers les cieux se fait grâce au «Sky Pod», l’ascenseur le plus rapide du monde. Il faut 47 secondes seulement pour parvenir au 102e étage. L’animation vidéo, lors de la montée, montre la construction de Manhattan, année après année, depuis sa découverte au XVIème siècle jusqu’à aujourd’hui : on voit les maisons puis les tours s’élever les unes après les autres dans le ciel, c’est très réussi. Au 102e étage, les portes s’ouvrent, et la vue apparaît, grandiose, à 380 mètres de hauteur. Au sud, en prenant une photo de la statue de la liberté, on devine la courbure de la Terre sur la ligne d’horizon de l’Océan Atlantique. Au nord, on reconnaît la forme de Manhattan, avec son excroissance vers l’ouest sur la rivière Hudson, avec, de l’autre côté, l’East River. C’est probablement le seul endroit de New York d’où l’on voit aussi nettement les deux rivières qui longent l’île de Manhattan. Comme si on était dans un avion! La tour est trop haute pour accueillir une terrasse, mais les grandes baies vitrées inclinées permettent amplement de profiter des vues uniques sur New York et au-delà: par temps clair, on voit jusqu’à 80 kilomètres !

Vue sur le Brooklyn Bridge depuis le One World Trade Center.
Vue sur le Brooklyn Bridge depuis le One World Trade Center. © Olivier O'Mahony

David Checketts, président de Legends, la société qui gère l’obervatoire, pronostique «3 à 4 millions de visiteurs par an». On y trouve un restaurant, un bar, une boutique de souvenirs et un «city pulse», un gadget constitué d’écrans plats reliés les uns aux autres formant une grande roue. Cet équipement équipé bluetooth est animé par vingt «ambassadeurs touristiques» et permet de répondre à toutes les questions possibles et inimaginables sur la ville. Les enfants adoreront.

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En repartant, une autre surprise attend le visiteur : la vidéo qui anime les murs de l’ascenseur est différente de celle de l’aller. On descend, mais en regardant devant soi, on a l’impression de tournoyer. Sur les murs défilent les vues du One World Trade Center prises d’un drône qui perd de l’altitude en tournant de la tour jusqu’à l’atterrissage. C’est spectaculaire, mais ça donne un peu mal au coeur. A l’ouverture des portes, il faut un petit moment d’adaptation pour réaliser qu’on est bien redescendu sur terre. 

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