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Ma boîte aux USA : pourquoi partir ?

Entreprendre aux Etats-Unis, un eldorado pour nombre de chefs d’entreprise. C’est le pari que se lance Catherine Barba. Elle nous explique ici les raisons de son départ pour une nouvelle aventure.

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Catherine Barba (François Tancré)
Publié le 28 mai 2015 à 17:30

Experte en économie numérique, organisatrice de la Journée de la femme digitale, Catherine Barba fait partie de ces pionnières du web qui ont fait le pari de créer leur entreprise en France.
Aujourd’hui, elle tente un nouveau pari, celui de la création d’entreprise de l’autre côté de l’Atlantique. Elle ouvre un Retail Innovation Center à New York. Son but ?  « Donner du peps aux start-up et commerçants français ! lance-t-elle. Je pars m’installer au pays de la happyculture pour continuer de là-bas à booster la transformation numérique du commerce en France, et aider nos start-up à s’ouvrir à l’international. »

Un choc culturel

En fait, comme bon nombre d’entrepreneurs, Catherine est fascinée par l’énergie entrepreneuriale qui se dégage des Etats-Unis :  « C'est là-bas, en 2012, au cours d’un périple de deux mois,  que j’ai compris que les deux mondes, physique et digital, sont faits pour vivre ensemble. Et que nous allons vraisemblablement passer les dix années qui viennent à tenter de les unir pour faire vivre aux clients l’expérience d’achat sans couture dont ils rêvent. »

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Un an plus tard en septembre 2013, l'Amérique lui refait signe : « j’ai été retenue par le département d'Etat d'Obama pour représenter la France à un voyage d'étude d'un mois à travers les États-Unis sur le thème Entrepreneurship & Innovation avec 29 autres entrepreneurs du monde entier. Aventure exceptionnelle ! J’y rencontre des tas et des tas d'entrepreneurs, des célèbres, des moins connus, et là encore : le choc. Je découvre que les mots happiness, empowerment, trust, love se conjuguent avec commerce et management, et que l’entreprise libérée, le bonheur au travail sont en interne les conditions nécessaires pour se réinventer.»

Explorer les coulisses d'un écosystème différent

La dernière étape décisive sera la participation de Catherine Barba en janvier 2015 au salon NRF à New York. "Stores are not dead", y répète-t-on comme un mantra, « because it is where the magic happens". À New York c'est certain, la magie opère, même par -15 degrés !, souligne-t-elle. Concepts inédits de magasins, scénarisation des produits, personnalisation de l’expérience, e-commerce in-store... C’est décidé : je dois me poser ici pour prendre le temps d’explorer les magasins, les coulisses des entreprises, pour comprendre les ressorts de l'omnicanal qui réussit et de la happyculture. »

Chasseuse d'innovations

Est-ce à dire que Catherine Barba quitte définitivement la France, signe qu’il serait trop compliqué pour elle de se développer ici ? « Ce n'est pas simple en France, c'est certain ! accorde-t-elle. Mais ce n'est pas par la négative que je raisonne : je ne pars pas pour quitter quelque chose mais pour découvrir, embrasser, m'inspirer de choses nouvelles qui vont venir nourrir mon expérience et probablement m'emmener là où aujourd'hui je n'imagine pas aller ! »
En septembre 2015, Catherine Barba lancera donc officiellement sa nouvelle structure, qu’elle a baptisée PEPS (Plein d'Experiences Pour Se réinventer) !  En clair, un centre d’Observation sur l’innovation retail (géolocalisation, techniques de drive-to-store, accueil personnalisé sur mobile, digitalisation des points de vente, vendeurs "augmentés"...).
Elle traquera pour nous, régulièrement, les meilleures idées de l’omnicanal et de l’innovation numérique en marche dans les commerces et start-up. Elle nous livrera aussi son journal de bord. De quoi inspirer d’autres entrepreneurs. A suivre !

Valérie Talmon

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