Les recherches se poursuivent dans le fleuve Yangtsé, dans le centre du pays, jusqu’à plus de 200 kilomètres en aval du lieu où le bateau de croisière l’Etoile de l’Orient s’est retourné dans la nuit du 1er au 2 juin. Les plongeurs ont récupéré les corps de 97 victimes. Il n’y a aucun espoir de retrouver d’autres survivants que les 14 déjà décomptés.

“Selon la chaîne de télévision centrale, l’Etoile de l’Orient a été remis à l’endroit mais reste sous les eaux”, indique le site Huanqiu Wang en une seule phrase. Les informations rassemblées par les portails d’information chinois sont exceptionnellement courtes et laconiques, et se limitent à la reprise de médias officiels.

La censure qui entoure régulièrement le suivi journalistique des catastrophes en Chine est cette fois portée à un très haut niveau, signale le quotidien hongkongais South China Morning Post. Tous les journalistes chinois qui convergeaient le 2 juin vers les lieux de la catastrophe ont reçu l’ordre de rentrer dans leurs provinces. Les familles des victimes ont été tenues à l’écart des lieux de la catastrophe.