PSG: 75.000 places, toit rétractable et Wembley, un collectif propose son Parc des Princes

Passé une certaine heure, la plupart des idées lâchées autour d’un verre tournent autour de l’ouverture d’un bar dans le Vercors, des pays rêvés pour débuter un tour du monde ou de techniques de drague. Sachez qu’ailleurs, on débat de l’avenir du Parc des Princes. Mieux, ça débouche sur un collectif d’architectes, d’urbanistes, d’ingénieurs et de graphistes, nommé « Un Grand Parc ». Sur leur site, ils détaillent leur projet pour l’avenir de l’enceinte du PSG, dont la rénovation est prévue après l’Euro 2016.

Le résultat ? Un agrandissement de 48.000 à 75.000 places, la construction d’un toit rétractable pour protéger la pelouse des intempéries, la couverture du périphérique par une esplanade (voir ci-dessus), l’installation de commerces et d’un musée du club. Le tout en gardant la structure de base, installée en 1972.

« Techniquement, le plus simple aurait été de le raser mais on veut garder cet emblème de Paris, explique Arthur Lapeyrère, membre du collectif. On a des ambitions énormes, on veut s’aligner sur ce qu’il se fait de mieux en Europe. On s’est inspiré de Wembley, de l’Allianz Arena [le stade du Bayern Munich], du stade olympique de Pékin ou des enceintes du Real Madrid et du FC Barcelone. »

S’il travaille encore sur le coût total de l’éventuel chantier et la durée des travaux, «Un Grand Parc» s’est déjà manifesté auprès du PSG, de la Ville de Paris et du ministère des Sports. « Le premier objectif était que les supporters parlent du projet pour le faire connaître. Maintenant, on est prêts à amorcer un dialogue et à rencontrer Jean-Claude Blanc et Nasser Al-Khelaïfi [le directeur-général et le président du PSG] pour exposer nos idées », poursuit Arthur Lapeyrère.

« Si le projet se concrétise, on aura tout simplement le plus beau stade du monde. BRAVO à @ungrandparc #PSG #TeamPSG pic.twitter.com/1WhO7paYE6 — Mohamed N’DIAYE (@ahma34) June 11, 2015 »

Leur rêve ? Voir une seule de leurs propositions retenues dans le Parc des Princes nouvelles version. « On a travaillé bénévolement à nos heures perdues, sur nos soirées et nos week-ends, décrit Arthur Lapeyrère. Que notre travail se matérialise un jour, ça serait une superbe récompense. » Et une belle histoire à raconter autour d’un verre.