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Indonésie : le Français condamné à mort a épuisé tous les recours

Le ministère des affaires étrangères indonésien a fait savoir jeudi que Serge Atlaoui, condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie, avait épuisé tous les recours juridiques pour éviter son exécution.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 juin 2015 à 15h45, modifié le 25 juin 2015 à 14h34

Temps de Lecture 1 min.

Incarcéré depuis dix ans dans ce pays d'Asie du Sud-Est, Serge Atlaoui, soudeur de profession, affirme qu'il n'a fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique, et qui abritait en réalité un laboratoire clandestin d'ecstasy.

Serge Atlaoui, condamné à mort pour trafic de drogue en Indonésie, a épuisé tous les recours juridiques pour éviter son exécution. « Nous lui avons donné la possibilité d’exercer tous ses droits légaux », a déclaré un porte-parole du ministère des affaires étrangères, interrogé par des journalistes lors d’une conférence de presse. « La prochaine étape relève du parquet général ».

La cour administrative de Djakarta avait rejeté lundi un recours du Français de 51 ans qui contestait le refus du président indonésien de lui accorder sa grâce. Ses avocats avaient indiqué dans la foulée envisager d’autres procédures.

Paris poursuit ses efforts

Le parquet général d’Indonésie, qui gère les exécutions des condamnés à mort, avait laissé entendre lundi qu’aucune exécution n’était prévue dans l’immédiat dans le pays musulman le plus peuplé au monde. Son porte-parole, Tony Spontana, avait précisé qu’il ne serait « pas sage » de procéder à des exécutions pendant le ramadan, le mois du jeûne musulman qui s’achèvera à la mi-juillet.

Le président français, François Hollande, avait répété que Paris poursuivait ses efforts pour éviter l’exécution de son ressortissant. Il était initialement prévu que Serge Atlaoui soit exécuté le 29 avril pour trafic de drogue avec huit autres condamnés à mort — deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien —, dans le cadre d’affaires distinctes, mais son nom avait été retiré de la liste au dernier moment.

Ces exécutions avaient provoqué de vives protestations internationales. Depuis, la question de nouvelles exécutions n’a presque plus été abordée, le parquet général se montrant prudent dans ses déclarations et apparemment moins pressé de faire fusiller de nouveaux condamnés.

Incarcéré depuis dix ans dans ce pays d’Asie du Sud-Est, Serge Atlaoui, soudeur de profession, affirme qu’il n’a fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique, et qui abritait en réalité un laboratoire clandestin d’ecstasy. « Depuis le début, nous savons que Serge est innocent, avait déclaré lundi Me Nancy Yuliana, l’une des avocates de M. Atlaoui. Mais nous ne demandons pas qu’on le libère, nous demandons simplement que sa sentence soit commuée en peine de prison à vie»

Le Monde avec AFP

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