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Soudan du Sud : l'ONU veut envoyer 5 500 soldats en renforts

La Minuss compte actuellement près de 7 000 soldats, ce qui porterait ses effectifs militaires à près de 12 000. Elle compte aussi à l'heure actuelle près de 700 policiers et 2 000 employés civils.

Le Monde avec AFP

Publié le 23 décembre 2013 à 23h39, modifié le 25 décembre 2013 à 10h52

Temps de Lecture 2 min.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a recommandé dans une lettre au Conseil de sécurité, lundi 23 décembre, d'envoyer 5 500 soldats et 423 policiers supplémentaires au Soudan du Sud pour renforcer la mission de l'ONU sur place.

La Minuss compte actuellement près de 7 000 soldats, ce qui porterait ses effectifs militaires à près de 12 000. Elle compte aussi à l'heure actuelle près de 700 policiers et 2 000 employés civils. Les renforts seraient prélevés sur d'autres missions de l'ONU en Afrique (République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Darfour, Abyei, Liberia), selon la lettre.

M. Ban recommande de transférer de ces missions vers la Minuss cinq bataillons d'infanterie ainsi que trois hélicoptères d'attaque et trois de transport et un avion de transport de troupes C-130, en tout 5 500 hommes. Trois unités de police, soit 423 hommes, et des experts en droits de l'homme renforceront aussi la Minuss.

DÉTÉRIORATION DE LA SITUATION

« En raison de la détérioration de la situation de la sécurité au Soudan du Sud, j'ai pris des mesures pour renforcer d'urgence les capacités de protection de la Minuss », souligne M. Ban dans sa lettre. Il demande aux 15 membres du Conseil de sécurité « d'approuver le transfèrement du personnel et des ressources pertinentes vers la Minuss de manière urgente pour aider à assurer la protection des civils et du personnel et installations de l'ONU » sur place.

Deux témoins ont affirmé avoir été arrêtés parmi quelque 250 hommes par des soldats du gouvernement puis conduit dans un poste de police de la capitale Juba où un massacre a eu lieu il y a plus d'une semaine. Les deux témoins, qui ont été blessés, ont réussi à s'enfuir et ont trouvé refuge dans une base des Nations unies à Juba. Selon eux, seuls douze hommes ont survécu au massacre. Les témoignages de plusieurs autres personnes ont également décrit des actes de violence ethniques accompagnés de meurtres et de viols commis depuis le 15 décembre.

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Depuis cette date, près de 45 000 civils sud-soudanais se sont placés sous la protection de la Minuss dans des camps et bases de l'ONU dans le pays. Deux Casques bleus indiens ont été tués dans l'attaque d'une de ces bases jeudi dernier à Akobo (Etat de Jonglei). Le Conseil a entamé lundi soir des consultations d'urgence pour étudier les demandes de M. Ban. Il devrait se prononcer mardi, a indiqué l'ambassadeur français Gérard Araud qui préside le Conseil.

Le Monde avec AFP

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