Conservatoires #1 : la fin d'une exception française ?

À l'heure du désengagement financier de l'État, artistes et politiques s'inquiètent de l'affaiblissement de ce système démocratique d'excellence.

Par

S’abonner sans engagement

Les élèves du conservatoire de musique de Cannes.
Les élèves du conservatoire de musique de Cannes. © AFP

Temps de lecture : 4 min

« Je suis un pur produit du conservatoire. » Muriel Mayette, ex-administratrice générale de la Comédie-Française, se souvient avec beaucoup d'émotion de son entrée au conservatoire de Versailles. Elle avait quatorze ans et se découvrait une nouvelle « famille ». « Non seulement cet enseignement m'a constitué un répertoire de coeur, mais je pense qu'il rivalise aussi avec celui des grandes écoles. Jamais je n'aurais pu diriger une telle troupe de théâtre si je n'étais pas passée par cette formidable école de la vie… » Sa vocation de comédienne naît très tôt, dans la boutique de magie de son grand-père, rue des Carmes. À Versailles, elle suit les cours de l'actrice et metteur en scène Marcelle Tassencourt (qui comptera aussi parmi ses élèves Catherine Frot et Francis Perrin…) au Conservat...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter culture

Tous les mercredis à 16h

Recevez l’actualité culturelle de la semaine à ne pas manquer ainsi que les Enquêtes, décryptages, portraits, tendances…

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (15)

  • et ta soeur !

    Mais comment on va faire pour apprendre l'Internationale ?

  • Aphroditechild

    Excellence est un mot qui n'existe pas chez les socialistes. Notre éducation nationale part à vaut l'eau, nos arts et culture également et franchement tout semble tiré vers le bas. La gauche n'admet pas la valeur travail, encore moins l'esprit de la compétition. Non, ils veulent mettre tout le monde à un niveau égal pour ne pas léser les flemmards et les assistés qui désirent rester oisifs au frais de la princesse. Il n'y a que le fonctionnariat qui les intéresse, la protection de leurs acquis et de leur emploi et pour le reste, les 35 heures paraissent déjà largement suffisantes pour vivre. Dommage car la musique apporte beaucoup de douceur, de calme et nos élites dans tous les domaines se voient obliger de quitter le pays pour progresser là où ils sont accueillis les bras ouverts. En France, nous avons beaucoup de petits prodiges mais à force d'endetter la France, les socialistes négligent ce qui s'avère le plus enrichissant et honorifique pour donner de la hauteur à notre République.

  • Strasbourgeois 67

    Donc elles détruisent ce qu'elles ne connaissent pas et c'est socialistiquement normal.