eMag SUEZ Alors que 40% de la population mondiale a aujourd’hui accès à Internet, et que l’on estime à 90% cette proportion d’ici 20 ans , les médias en ligne e-rse et greenIT ont récemment publié une infographie qui rappelle que ces nouveaux usages ne sont pas neutres pour l’environnement. Retour sur les données clés en la matière et sur les perspectives de responsabilisation.
Des forêts préservées grâce à une baisse de la consommation de papier, moins d’essence consommée puisqu’avec les commandes en ligne il n’est plus nécessaire de se déplacer : les bénéfices pour l’environnement de l’utilisation d’internet dans notre vie courante semblent évidents. Pourtant, la fabrication et l’utilisation de nouvelles technologies ont un impact bien souvent ignoré.
On estime l’empreinte d’internet au niveau mondial à 1 037 TWh d’électricité , soit 40 centrales nucléaires, et 609 millions de tonnes de gaz à effet de serre . Concernant la ressource en eau, l’utilisation annuelle d’internet par un individu correspond à la consommation de 3 000 litres d’eau et de 200 kg de gaz à effet de serre . Toutes les actions réalisables à l’aide d’internet ont ainsi un impact sur l’environnement : l’envoi d’un email émet 19 grammes de CO₂, l’ajout de pièces-jointes ou de destinataires supplémentaires augmentent la quantité de GES émise, une recherche internet sur Google équivaut à l’émission de 10 grammes de CO₂.
Quant au point de savoir si la consommation d’énergie est plus importante en phase de fabrication ou en phase d’utilisation, les données nous indiquent que la consommation électrique et en eau sont plus importantes durant l’utilisation de ces technologies (respectivement 68% et 84% ) que durant leur fabrication. En revanche, le volume d’émissions de gaz à effet de serre est semblable entre la fabrication (48%) et l’utilisation (52%) .
Face à ces chiffres, la responsabilisation de chacun, au quotidien, peut avoir un impact positif. A l’échelle individuelle, les internautes peuvent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre par exemple en limitant le nombre de destinataires d’un email. Ils peuvent également faire le choix de s’équiper en matériel éco-conçu. Pour ce qui est des réseaux, une piste serait de favoriser la centralisation des lieux de stockage de données et choisir d’alimenter les serveurs en énergies renouvelables. Avec une certitude : ce sont les bons gestes et une pratique digitale responsable qui rendront l’usage d’internet durable et respectueux des ressources.
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