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Réfugiés syriens : la Turquie, le Liban et la Jordanie en première ligne

Plus de 4 millions de Syriens ont trouvé refuge en premier lieu chez leurs voisins turcs, libanais et jordaniens depuis 2011.

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Publié le 01 septembre 2015 à 13h56, modifié le 02 septembre 2016 à 12h08

Temps de Lecture 1 min.

Ce sont plus de 4 millions de réfugiés syriens que le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) a pris en charge depuis avril 2011 au Proche-Orient. En septembre 2016, la Turquie qui en accueillait le plus grand nombre, avec 2,72 millions de personnes – pour 74,9 millions d’habitants –, suivie par le Liban où se sont réfugiés 1,03 million de Syriens – pour seulement quatre fois plus d’habitants dans le pays.

Les réfugiés au Proche-Orient depuis 1990

Cette carte représente le nombre de réfugiés par pays d'accueil depuis 1990 jusqu'au mois de septembre 2016. Plus la bulle est grande, plus le pays accueille de réfugiés.

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Source : HCR

Si les Syriens ont commencé à affluer vers les pays limitrophes dès 2011, c’est en 2013 que leur nombre explose, passant de 133 000 à plus de 800 000 au Liban. Leur nombre a également doublé en Turquie et en Jordanie (à noter que ce pays a déjà connu un fort afflux de réfugiés : entre 450 000 et 500 000 Irakiens de 2006 à 2011).

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Liban, le désespoir des réfugiés syriens

Pas de différence entre les statuts pour le HCR

Notre carte, construite à partir des données du HCR, présente l’intégralité des personnes « réfugiées » au sens du HCR. En effet, si en Europe, les autorités utilisent volontiers le mot « migrants » pour définir les Syriens qui cherchent à se rendre sur le continent, le HCR ne fait quasiment aucune distinction.

Depuis octobre 2013, le HCR reconnaît la quasi-totalité des Syriens qui quittent le pays d’emblée comme des réfugiés, qu’ils aient obtenu le statut ou non : les opposants, les activistes, les civils, les journalistes, les Kurdes, tous les groupes religieux sans exception. Les seules personnes à ne pas être considérées comme des réfugiés sont celles qui ont participé à des violences – attaques, viols, prises d’otage.

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