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L’Espagne va limiter les possiblités d’avortement pour les mineures

Le texte, approuvé par le Sénat mercredi, interdit aux mineures d’avorter sans consentement parental.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 septembre 2015 à 06h53, modifié le 10 septembre 2015 à 07h34

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation contre la proposition de loi contre l'avortement du gouvernement espagnol, à Madrid, le 23 janvier 2014.

Le Sénat espagnol a définitivement approuvé, mercredi 9 septembre, la réforme de la loi sur l’avortement, qui interdit aux mineures d’avorter sans consentement parental, une version assouplie d’une réforme vivement contestée par l’opposition. La chambre haute espagnole a approuvé la réforme avec 145 votes pour, 89 contre et cinq abstentions, ce qui constitue la dernière étape formelle avant son entrée en vigueur.

La réforme prévoit que « pour l’interruption volontaire de grossesse d’une mineure (…), en plus de la manifestation de sa volonté, le consentement exprès de ses représentants légaux sera nécessaire », éliminant la possibilité d’avorter de son propre chef, comme le permettait la loi jusqu’à présent.

La modification cherche à « rendre aux pères et aux mères la capacité de conseiller leur fille et d’être à ses côtés dans ce moment si difficile de sa vie », a défendu la sénatrice María Dolores Pan, du Parti populaire (conservateur) au pouvoir.

« Une réduction des droits »

« C’est une réduction des droits », a affirmé, de son côt,é Laura Berja, sénatrice du Parti socialiste, principal parti d’opposition, ajoutant qu’il s’agissait d’une « initiative qui ne répond pas à une demande sociale » et que « cela ne va pas éviter que les jeunes avortent ».

Le gouvernement de Mariano Rajoy avait provoqué la polémique en approuvant, en décembre 2013, un avant-projet de loi qui interdisait l’avortement, sauf dans quelques cas : risque vital pour la vie ou la santé de la mère, viol, mais pas lorsqu’il y avait malformation du fœtus.

Cette loi représentait un retour en arrière par rapport à la législation en vigueur, approuvée par la gauche en 2010, et qui permettait aux femmes d’avorter sans justification dans les quatorze premières semaines de grossesse.

Après des mois de controverse, l’exécutif avait renoncé, il y a un an, à cette réforme et annoncé qu’il se limiterait à proposer l’interdiction de l’avortement sans consentement parental.

Le Monde avec AFP

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