La droite nationaliste hindoue est à l’origine d’une nouvelle polémique sur la liberté d’expression en Inde. Le gouvernement de l’Etat du Maharashtra, dont la capitale est Bombay, a publié fin août une circulaire autorisant la police à arrêter toute personne qui le critiquerait. “Le délit de sédition” dont il est question peut concerner tous ceux qui expriment “par oral ou par écrit de l’insatisfaction, de la haine, du mépris ou de la violence” à l’égard du gouvernement fédéral dirigé par Narendra Modi ou à l’égard de celui du Maharashtra, conduit par Devendra Fadnavis, a précisé The Economic Times dans son édition du 5 septembre.

“Cette circulaire doit être retirée ou au moins suspendue le temps que son contenu soit clarifié”, réclament plusieurs avocats de Bombay cités par le The Times of India. Ces derniers n’arrivent pas à croire à une telle disposition et avancent ironiquement l’hypothèse d’un “problème de traduction”, le texte ayant été traduit du marathi en anglais à partir d’une loi datant de l’époque coloniale britannique. Pour se défendre, “Devendra Fadnavis prétend que la circulaire avait été préparée par le gouvernement précédent”, dirigé par le Parti du Congrès, relève le site First Post. La bagarre ne fait que commencer.

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