Les autorités de Quito ont déclaré mercredi l'état d'urgence face à la vague d'incendies qui menacent les alentours de la capitale de l'Équateur avec trois morts, 22 blessés et près d'un millier d'hectares détruits ces dernières semaines.
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Le maire de Quito, Mauricio Rodas, a ordonné l'état d'urgence, ce qui permet de mobiliser les moyens financiers et les forces de l'ordre nécessaires pour combattre ces incendies, selon un communiqué du service de presse de la municipalité.
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«Ainsi la capacité opérationnelle est renforcée (...) et l'appui des forces armées et de la police nationale peut être sollicité afin de contrôler les incendies», précise le texte.
Avec 960 hectares détruits, Quito, qui compte 2,3 millions d'habitants, et ses environs sont les plus touchés par les incendies qui depuis juillet se sont propagés à huit des 24 provinces du pays, brûlant au total plus de 2 900 hectares.
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Ce mercredi, les pompiers, dont un groupe de 142 venus d'autres régions du pays, affrontaient encore cinq incendies différents aux alentours de la capitale, où les vents restaient forts et les températures élevées.
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Trois pompiers sont morts en combattant les flammes et 22 personnes ont été blessées, a déclaré à l'AFP le secrétaire municipal de la Sécurité, Juan Zapata.
Mardi a été une des journées les plus critiques de ces dernières semaines avec des feux attisés par des vents violents qui menaçaient des immeubles et ont recouvert Quito d'épais nuages de fumée noire.
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Une cinquantaine d'habitants ont dû être évacués et logés dans un stade du nord de la capitale, où l'électricité a en outre été coupée dans certains secteurs.
Le gouvernement équatorien a sollicité l'aide d'autres pays latino-américains, dont le Brésil, le Chili, la Colombie, le Pérou et le Venezuela, afin de disposer notamment de moyens aériens de lutte anti-incendie.
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Les autorités ont promis jusqu'à 50 000 dollars de récompense pour toute information sur les responsables de ces incendies, présumés d'origine criminelle, mais aussi accidentelle suite à des feux d'ordures mal contrôlés.
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