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SYRIE

Des soldats iraniens en Syrie pour soutenir une offensive du régime

L'Iran a envoyé ces derniers jours des centaines de soldats en Syrie pour participer, aux côtés du régime syrien, à une prochaine offensive contre les rebelles dans la province d'Alep, dans le nord-ouest du pays.

Le quartier d'Hamidiyeh à Alep, en avril 2015.
Le quartier d'Hamidiyeh à Alep, en avril 2015. Atta Kenare, AFP
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Le soutien de Téhéran à Damas monte en puissance. Selon deux responsables régionaux cités par Reuters, l'Iran a envoyé ces derniers jours des centaines de soldats en Syrie pour participer à une prochaine offensive des forces de Bachar al-Assad contre les rebelles dans la province d'Alep, dans le nord-ouest du pays.

Une délégation de parlementaires iraniens est en outre arrivée, mercredi 14 octobre, à Damas pour rencontrer le président Bachar al-Assad, dont les forces se préparent à lancer une nouvelle offensive contre les rebelles avec le soutien de Téhéran et Moscou. La visite de cette délégation, menée par le président de la Commission de Sécurité nationale et des Affaires étrangères du Parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi, coïncide avec l'annonce de la mort de deux colonels des Gardiens de la révolution islamique (GRI) en Syrie.

Signe du soutien d'ampleur qu'apporte l'Iran

Le général de division, Farshad Hasounizadeh, et le brigadier-général, Hamid Mokhtarband, ont été tués lundi en combattant les jihadistes de l'organisation de l'État islamique (EI), a rapporté l'agence Tasnim, sans préciser sur quel front ils étaient engagés. Un autre commandant de l'unité d'élite des GRI, le général Hossein Hamadani, avait déjà été tué la semaine dernière près d'Alep, signe du soutien d'ampleur qu'apporte l'Iran.

>> À lire sur France 24 : "Dans l'ombre de la Russie, la 'montée en puissance' du soutien iranien à Damas"

Les renforts massifs de l'Iran et du Hezbollah libanais ainsi que les frappes aériennes russes ont permis à l'armée syrienne de repasser à l'offensive dans le nord-ouest du pays, où elle a perdu de vastes portions de territoire ces derniers mois.

Ragaillardies par les frappes russes, les forces loyalistes ont lancé la semaine dernière plusieurs offensives d'ampleur avec l'aide de leurs alliés, milices chiites, combattants iraniens et du Hezbollah.

Quel sort sera réservé à Bachar al-Assad ?

Cette contre-offensive vise à desserrer l'étau autour du "réduit alaouite" sur la côte méditerranéenne, berceau de la communauté de Bachar al-Assad, et plus largement de la "Syrie utile", dont le contrôle est vital pour le président syrien.

Mais une reconquête militaire de l'ensemble du pays ne semble pas à la portée du régime de Damas et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a déclaré mardi que Téhéran et Moscou travaillaient parallèlement à l'élaboration d'un plan de paix.

La pierre d'achoppement avec les pays occidentaux et les puissances régionales sunnites qui soutiennent une partie des rebelles, Arabie saoudite et Turquie en tête, restent le sort qui sera réservé à Bachar al-Assad. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faiçal Mekdad, est attendu la semaine prochaine à Téhéran pour discuter de ce plan de paix, a précisé Hossein Amir Abdollahian.

Avec Reuters

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