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Paris. Il s'agissait des derniers voeux à la presse de Bertrand Delanoë, à l'issue de treize années passées à la tête de la capitale. Et le maire de Paris, qui a "quelques heures de vol au compteur", a profité de l'occasion pour présenter son bilan et apporter son soutien à François Hollande, qui a détaillé son "pacte de responsabilité" lors d'une conférence de presse la veille, assumant une ligne sociale-démocrate.
Chantre de l'"efficacité de gauche", qui avait réuni les deux hommes dans une motion au congrès de Reims de 2008, Delanoë a salué les "propos encourageants" du président sur le plan économique, les voyant comme une "bonne nouvelle pour 2014". Le maire a également loué la légendaire "recherche du compromis" du président, culture "présente dans nombre de pays nordiques" et qui constitue, selon lui, "un formidable levier de progrès social". Un changement culturel de taille pour la France, pays "où l'on se fige trop souvent dans des postures d'entrepreneur ou de syndicaliste".
Il a refusé de commenter la publication des photos qui mettent en scène la relation du président avec l'actrice Julie Gayet dans Closer, déplorant "un climat malsain" où "tout le monde veut tout savoir sur tout". "Lorsque le magazine Têtu m'a demandé pourquoi je n'ai jamais raconté ma vie privée dans les journaux, j'ai répondu que c'était parce que je n'avais pas envie de la pourrir", a-t-il expliqué.
"Je suis un maire aphrodisiaque"
Bertrand Delanoë est également revenu sur son bilan, après treize ans passés à la tête de Paris. Il a vanté la gestion financière de la ville par son équipe municipale, consacrée par le "triple A" décerné de manière unanime par les agences de notation. Il a ajouté que la capitale était "la ville la moins endettée des grandes villes de France" et qu'elle n'a emprunté que 15 % des 19 milliards d'euros qu'elle a investis.
Le maire de Paris s'est aussi réjoui d'avoir favorisé la forte hausse des naissances durant ses mandats, contribuant à rajeunir la capitale : "Les Parisiens ont été très prolifiques pour faire des bébés. Même mes collaborateurs m'annoncent chaque semaine une naissance. Mon directeur de cabinet va me faire les gros yeux, mais je crois que je peux dire que je suis un maire aphrodisiaque."
Delanoë a fait comme lui, on peut même dire qu'il lui a montré la voie : pour résumer, hausse scandaleuse des impôts, dérapage non contrôlé de la dette et distribution à tout va.
à M ; le maire de Paris, qui a rendu impraticable certains quartiers, a multiplié les embouteillages sur la Voie Pompidou et la rive gauche et nous a démontré tout ce que l'entêtement et la conviction d'avoir toujours raison, avaient pu apporter à la "démocratie" urbaine. Encore un grand MERCI et surtout... Bon vent ! Il sera difficile de faire pire.
Au moins, reconnaissons un mérite à Bertrand Delanoë, celui de ne pas avoir imposé la présence à ses côtés de son compagnon dans toutes les cérémonies et déplacements officiels. Que celui-ci soit plus ou moins loin, je n'ai pas souvenir de photos ou vidéos les rapprochant. Delanoë a assumé ses préférences sans démonstrations.
Hollande devrait en prendre de la graine. Rien ne l'obligeait à imposer à la France et au monde la présence de sa compagne, et ainsi "officialiser" une position qui rend choquantes pour certains, croustillantes pour beaucoup, voire ridicules, ses frasques nocturnes et casquées.