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Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, la question de frapper en Syrie revient sur la table

Le groupe Etat Islamique a déjà revendiqué les attentats à Paris, perpétrés selon l'organisation en représailles aux frappes en Syrie. Actuellement, le Royaume-Uni participe aux bombardements en Irak contre le groupe, mais pas en Syrie. Car le Parlement britannique a voté contre une intervention en 2013. Néanmoins, les événements en France font rebondir le débat autour de ces frappes.

Le 10, Downing Street, résidence officielle des Premiers ministres britanniques.
Le 10, Downing Street, résidence officielle des Premiers ministres britanniques. REUTERS/Toby Melville
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Avec notre correspondante à Londres,  Muriel Delcroix

Pour David Cameron, les attentats de Paris montrent, de la part du groupe Etat islamique, « un nouveau degré de planification et de coordination afin de perpétrer des attaques toujours plus meurtrières ». Une façon pour le chef du gouvernement britannique de ramener au premier plan un débat qui déchire la classe politique depuis des mois : le Royaume-Uni doit-il ou non se joindre aux frappes contre l'organisation terroriste en Syrie ?

Au grand désarroi du Premier ministre britannique, le Parlement avait voté contre toute intervention directe en Syrie il y a deux ans. Après sa victoire aux législatives de mai dernier, David Cameron avait indiqué son souhait de programmer un nouveau vote sur la question à l'automne, mais il retarde sans cesse l'échéance, car il n'est pas du tout sûr de remporter le vote face à une absence criante de consensus au sein du Parlement.

Mais il est possible que les atrocités parisiennes provoquent un durcissement de l'opinion, à la fois chez les députés et chez les Britanniques, ce qui procurerait au chef du gouvernement le soutien qu'il recherche pour lever le veto sur des frappes. Et déjà, un éditorial dans les colonnes du journal conservateur The Telegraph a estimé qu'après Paris, le veto du Parlement n'était plus tenable. L'article appelle David Cameron à tout faire pour convaincre les députés de changer d'avis et assurer ainsi la destruction du groupe Etat islamique.

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